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[battle méditation] Chroniques d'un jedi


Ariesmu

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[ Bonjour à toutes et à tous, étant sur Old république sur le serveur 'battle méditation' depuis peu je cherchais une section dédiée à ceux qui aiment lire et créer des récits.

Pour tout simplement faire partager l'écriture qui a mon sens est un bon moyen de communiquer nombre de chose ludique et intéressante.

Ce récit bien sûr est né de ma passion de l'univers de la guerre des étoiles depuis mon plus jeune âge. Mais surtout en fait comme les héros dans les histoires. Ce qui fait la magie et donne sens à toute chose c' est les rencontres que l'on peut y faire contre toute attente.

Merci à ceux qui ont de l' imagination, bonne lecture j'espère que vous y prendrais plaisir comme j'ai eu à l'écrire.]

 

 

 

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine,

très lointaine...

 

 

 

Étrangement après avoir reçu la correspondance de son droïde, l'air était devenu plus qu'humide et de petites gouttes de liquide flottaient en suspension dans l'atmosphère moite de ord Mantell comme une pluie statique.

Il fallait au jeune jedi retourner au hangar de transport et accéder à l' holoterminale de la station Martel.

Quand Mü entendit pépier T07 malgré le vent et le choc des rafales sur les parois des speeders et les carlingues des vaisseaux. Il vérifia encore l'enregistrement de son communicateur et constata qu'il fonctionnait toujours aussi mal. Quoi qu'il en soit, un message de son maître lui était parvenu. Un enthousiasme le submergea. Il avait eu le privilège lors de son apprentissage sur Tython d' avoir était l' élève de Nolàn Nheige.

Il s'assit dans la navette spatiale des colons et à travers les hublots du sas le ciel se transformait lentement.

Une pellicule rosâtre commençait à recouvrir l'horizon d' ord Mantell et lui donnait au moins l'espace d'un instant, une aura radieuse.

Pendant le transport il ne put trouver de quiétude dans sa méditation, il ne pouvait s'empêcher de penser combien cette planète ainsi que ses habitants avaient pu souffrir...

 

Une fois sur place, les bruits des pas sur les passerelles se mélangeaient aux gazouillis des androïdes et des ordinateurs. Le twi'lek se hâta et pendant qu'il se faisait un chemin dans le tapage de la station il saisit un appel par les hauts-parleurs. Il fut surpris d'entendre qu'un groupe d'individus étaient déjà devant l'holoterminale.

Accélérant l'allure, il s'arrêta presque en dérapant, lorsqu'une apparence familière le harponna en plaisantant.

 

- Ha enfin le voici ! Le timbre féminin précéda une silhouette emmitouflée dans une bure soignée, une twi'lek aux traits léonins, aux longs lekku bleuté et aux yeux vifs étaient rivés sur lui. D'un geste du bras elle montra ses compagnons.

- Voici Suliya.

Suliya était moins grande que les twi'lek, il n'aurait su dire son origine. Il semblait que sous sa tunique et son manteau à capuche elle était fine de stature tant bien qu'il avait du mal à la discerner pleinement.

Le troisième compagnon était une zabrak de petite taille, cette dernière vint se poster à côté de ses amies. La twi'lek se tourna légèrement pour l'observer.

- Je m'appelle Sulayi. Dit' elle avec candeur. D' un commun accord nos maîtres respectifs nous ont réunis et quémande la participation de chacun d' entre nous.

Sulayi, peut-être la plus jeune du groupe, avait une toge blanche qui montrait son appartenance à l'ordre des guérisseurs.

Son doux visage de poupon suggérait peut-être une certaine forme d'immaturité enfouie au plus profond de son être. Cependant Mü était quelqu'un d'intuitif et cette nature il le savait bien, lui faisait parfois défaut.

Cela n'empêchait en rien qu'il portait en haute estime ce genre de vertu.

Puis revenant sur son interlocutrice elle se présenta à son tour en lui adressant un sourire amusé, laissant place à la curiosité.

Hors de vue mais par hors d'atteinte, il devinait la présence de sabre laser à chaque baudrier des femmes devant lui.

- Moi c'est Jellen cher confrère.

Mû hocha la tête poliment à leur présentation.

- Je me nomme Aries tout le plaisir est pour moi, dit t'il avec mansuétude.

 

Ils écoutèrent le message holographique et lorsque le haut maître Satele Shan se matérialisa en pixel devant eux un mélange de profond honneur et de timidité touchante fit sourire l’icône bleuté. Elle leur fit part de sentiments élogieux envers leur communauté et leur exposa leur mission.

 

Groupe d'intervention prescrit par les maîtres de Tython et commandité par le conseil jedi - La station Martel.

-Suliya, Jellen, Sulayi, Aries.

A une certaine époque, une base, un prototype d'arme puissante conçu autrefois par la république connue sous le nom de station Martel devait rallier les défenseurs de la galaxie dans des croisades idéalistes et périlleuses. Mais dans la discorde elle fut détruite.

Il est possible qu'à cette période, la république galactique ne s'intéressait que peu aux affaires externes et ne se souciaient pas autant des troubles que préparait l'empire. Mais lorsque des flottes revinrent dans le système ils rapportèrent que la réapparition inexpliqué de l'archétype martel étaient entre les mains des Advozsec une faction expansionniste, éclatant aux yeux de tout le monde comme résolu à s'en servir pour conquérir des planètes neutres de la bordure Extérieure.

Et comme il est prévisible, avant que ces colonialistes ne frappe à nouveau, la course contre l'empire sith s'engage pour reprendre le contrôle de l'arme...

 

Ils rentrèrent par la faille de la base Martel, les colonisateurs anarchistes avaient en effet investis les lieues.

Les quatre jedi progressait sur des appontements d'acier et enjambant de ci de là des amoncellements de ferraille.

Mü savait pourquoi ses supérieurs avaient demandé à intervenir ici. Dès sa rencontre avec ses coéquipières il avait ressentis pleinement que la Force était ancrée dans chacune d'elle mais que, justement dans la grande complexité de toute chose cela pouvait aussi bien à un moment mettre en péril l'équilibre de leur opération.

 

Il y avait derrière cette entreprise une épreuve de travail en équipe afin de se mouvoir au rythme des flots différents qui constituaient le groupe mais qui devait aboutir à une seule volonté, celle de s'unir dans ce combat stratégique.

Chacun devrait découvrir quelle était sa place au sein de la Force, qu'elle soit fondamentale ou réunificatrice.

Il fallait déjouer les plans des Advozsec. Le flux un peu tari de l'ordre jedi tâche de se reconstruire et de reformer de nouveaux défenseurs pour les générations à venir.

Ils feraient revivre la lumière dans la galaxie.

 

Sur un signe de Jellen, ils se déployèrent en parfaite ligne de combat. La méditation soutenue de Sulayi s'installa dans le magnétisme de la force comme une aura immaculée, prenant position derrière eux. Une sensation de vigueur envahissait leur corps, leurs vareuses brunes étaient imprégnées d' une énergie bienveillante.

L'espace d'une seconde, tout sembla calme.

D'innombrables droïdes aux bouches menaçantes jaillirent des corridors, baissèrent leurs blasters et pistolets lasers dans une bravade malsaine.

Les quatre jeunes jedi actionnèrent leur sabre laser. Des lames d'énergies pures verte et bleue s' étendirent dans l'obscurité telle des étoiles naissantes sifflantes et crépitantes.

 

Les droïdes ouvrirent le feu, les tirs de lasers perforèrent les parois des soubassements de la station.

Les traits déviés, certains retournèrent à leurs expéditeurs pénétrant le blindage des droïdes de combat avec la même efficacité qui perçaient la coque du bâtiment cosmique.

Dans leur progression, les jeunes garants de la paix s'épaulèrent mutuellement, esquivant et se protégeant les uns les autres. L'air se chargea en fumé provoqué par le vacarme et la calcination des tirs de blasters.

L'intrépide Suliya cloua de ses deux armes un droïde, embrochant dans la foulée deux autres modèles robotiques dans les cellules dorsales près de Jellen. Des circuits électriques jaillirent des étincelles et du fluide hydromécanique fut vaporisé en une nuée graisseuse et bleuâtre.

La marée d' automates s'était répandue sur le sol, tel un amas de ferraille et de membres métallique désarticulés. Leurs maîtres jedi aurait été être fier de voir leurs élèves à l'ouvrage.

 

Venant se joindre aux clappements assourdissants de la bataille, les pirates Advozsec formèrent des groupes qui ondulaient et disparaissaient derrière des boucliers magnétiques.

Jellen et Mü sautèrent, transportés par la Force et atterrirent dos à dos au milieu de leur rang.

Un Advozsec énorme et hideux se dirigea vers Jellen, son visage grotesque parodiant une image obscène. Le monstre leva ses mains cybernétiques et s'apprêta à frapper lorsque cette dernière l'abattit d'un coup d'un de ses rayons jumeaux de son sabre, lui décapitant la tête.

 

Des grenades à fragmentation explosèrent dans une cacophonie tonitruante quand Mü propulsa le reste du corps avec le pouvoir de la Force sur les acolytes.

Comblant et prenant soin des flux d'énergies de ses partenaires de première ligne, la zabrak virevolta sur son pied gauche et lança sa jambe droite savatant de côté un droïde claudicant.

Enfonçant sa botte dans l'exo armure blindé de l' infortuné elle glissa en position accroupie et l'étrilla comme une faux, tranchant proprement les jambes de son agresseur au niveau des articulations.

Avant même que le malheureux raccourci vienne heurter le sol, Suliya décocha à l'aveugle un revers et catapulta le pauvre droïde contre le mur qui s'affala dans un crissement métallique violent.

Tout en humant l'âcreté des circuits cramoisis elle indiqua une colossale forme qui se dessinait devant eux.

Le tunnelier DN-314 fonça sur eux et bientôt son enveloppe armée se liquéfia presque sous les coups précis des quatre chevaliers tel du mercure glissant sur un paysage épidermique.

 

Après cela les tirs de fusils laser redoublèrent d'intensité, alors que pas un des jeunes jedi n'hésitait dans l'accomplissement de son devoir. Le conseil n'en attendait pas moins d'eux.

Quelques embûches plus loin les valeureux combattants de la république firent face à Gjonf le chirurgien aux implants bioniques abîmés, 2R-CH le pyromane fanatique et à Vorgan.

Une fois vaincu à leur tour la twi'lek se laissa dire à voix basse.

- Et voilà le travail. Y sont pas si forts que ça. Elle inspecta le terminal et son regard se posa sur une partie de l'écran.

- Notre dernière étape est à quelques sas d'ici après un pont énergétique. Comme si elle fût étonné de se qu'elle venait de dire elle émit un petit rire de gorges bref. Suivant son attention ses trois condisciples se rapprochèrent d'elle et virent la destination indiquée sur le moniteur.

 

Le carnage généralisé sur la station Martel sembla encourager davantage ce qui restait de ces marginaux extrémistes.

Sulayi, Jellen, Suliya et Aries serrèrent les rangs devant l'ultime menace. Le seigneur de guerre Kreshan.

Le sinistre personnage était bien préparé et il les repoussa à plusieurs reprises, projetant des détonateurs thermiques, les sas étaient rempli de nuages de poussières noirâtre.

Véloce et zigzagant, les passes d'armes et les échanges de coups furent d'une rare brutalité.

Chacun pouvant ressentir le mal dans l'esprit de Kreshan.

Prenant son élan Suliya s'éleva dans les airs et abaissa ses deux sabres de lazurite éthéré incitant le sombre individu à se réduire à la défensive.

Mü se laissa tomber sur un genoux, se tourna promptement et darda un coup éclatant dans l'épaule du protagoniste. Permettant à Jellen d'échapper à un sort funeste, elle fit une roulade puis se réceptionna dans un dernier réflexe portant le coup de grâce sans perdre un seul instant, l'arme lumineuse sectionnant le poitrail du renégat...

Il tomba lentement, ça ne fit même pas de bruit, à cause des décombres qui parsemés l'endroit.

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  • 3 weeks later...

La nuit était calme sur l’ensemble du vaisseau. Pas de rêves, les compagnons dormaient très peu. Leur faction était sur l’eau qui vive.

Ils n' étaient pas à l’abri d’un sale coup.

Après le communiqué tridimensionnel, Suliya et sa sœur avaient envoyé l’appréciation du maître du conseil sur Tatooïne par le biais du service d’un astro-droïde de la flotte.

 

Le Twil'lek se tenait sur la dune de sable qui permettait de voir Anachore sous son plus bel angle.

Ce nom suscitait la même image dans l’esprit de la forme drapée du jedi que du droïde de protocole qui se tenait légèrement en retrait.

La capitale de la planète au milieu de cet immense relief déchirait ce décors comme une oasis qui apaisait la soif. Entourée de nappes dorés sculptés par les vents, cette mer de sable semblait s'étendre à l'infini. ressentais à travers la Force un sentiment de circonspection envers un tel climat qui pouvait être pur et mortel pour tout être de la galaxie.

Un genoux en sable, il releva la tête et promena son regard vers le champ d'étoiles et songea silencieusement par où il devait commencer pour retrouver maître Kiwiks.

Ce mentor n'avait donné aucun contacte depuis quelques temps. C2-N2 se rapprocha du jedi pensif.

- Tout va bien monsieur ?

 

L'éclat de la voûte céleste soulignait le crépuscule de Tatooïne.

-Crois-tu C2 que toute chose est gravé dans l'âme du monde et y reste pour toujours...?

Le ton de sa voix laissait penser qu'il était autre part...

 

Ses yeux se perdirent un instant au-delà des rafales tumultueuses jusqu'au sommet des parois des dunes. Elles étaient envahie de petits tourbillons de sable dont émergeait à intervalle saccadée des esquilles luminescentes, tantôt de la couleur de l' ambre, tantôt virant à la topaze doré.

Le fidèle droïde pensa qu'il n'était pas rare que le comportement spirituel des jedi faisait parti intégrante de leur existence particulière. Il influençait et pouvait engourdir brusquement leurs facultés et leurs sentiments comme une sorte de choc et de deuil des sens, de façon qu'ils devaient être détachés où retirés du mode de vie des autres races de la galaxie.

Il suivit la direction de son maître énigmatique et tâcha de répondre du mieux qu'il pouvait.

Cela faisait parti de ses contributions protocolaires, il pouvait et devait fournir des réponses mêmes aux questions et aux arguments les plus invraisemblables. Le droïde avait du mal à voir la lourde couverture sablonneuse qui commençait à occulter ses circuits et largement les quelques rayons des deux soleils couchant de Tatooïne.

Il sentit à différents endroits de son système cybernétique l'abrasion grossière des grains de sable et contrairement à sa cécité naissante il pouvait percevoir l'effet que pouvait infliger les particules s'il devait être amené à rester là plus longtemps.

Cela pourrait déclencher par la suite une difficulté à ses fonctions motrices d'où son problème visuel.

 

- Votre savoir m'est inconnu maître mais si je puis rétorquer d'une manière scientifique qui se prête si je puis dire au jeu métaphorique je vous dirais ceci: si ce que vous avez trouvé est fait de matière pure, cela ne périra jamais. Et vous pourrez y revenir un jour. Si ce n'est qu'un instant de lumière comme l'explosion d'une étoile, alors vous ne retrouverez rien à votre retour.

Mais dans tous les cas vous aurez vu une explosion de lumière ! Et cela seul aura déjà valu la peine d'être vécu. Mais je vous parle dans le langage de bienséance humain-cyborg.

Mais je suis votre humble serviteur messire et comme si je n'étais votre compagnon depuis peu je dirais que vous faites allusion à votre inquiétude envers maître Kiwiks et maître Orgus et à mademoiselle Carsen.

 

Le jeune jedi se redressa et réajusta ses gants en souriant.

- J'estime ton argument intéressant C2-N2, allez viens retournons dans la cité.

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  • 2 weeks later...

-Un mauvais rêve ? Dit une voie féminine sur l' accent de l'anxiété.

Bondissant de surprise tout en rattrapant par réflexe un réceptacle sur la table de chevet qui manqua de valdinguer sur l'astro droïde, Mü avait ôté sa pèlerine marron foncé. Son gilet desserré et ses manches déboutonnées suggérées qu'il se reposait. Il paraissait beaucoup plus jeune que son âge, avec son visage encore sans rides.

Les gens le prenaient souvent pour un jeunot ou quelque chose de ce genre.

A vrai dire cela lui convenait tout à fait.

 

- Tu me contactes plus tôt que prévu, non tout va bien, chère amie.

Oui, enfin presque. Il ne lui restait qu'à réapprendre à dormir.

Il joua pendant quelques instants à faire flotter la boîte avec la Force entre ses mains.

T07 n'avait même pas babiller il avait directement mis la lecture de son hologramme. Il projeta l'image d'une jeune Zabrak assise sur une banquette, envoyée d'un émetteur inconnu situé à des années lumière de distance. Elle observait son ami avec un mélange d'amusement et de perplexité.

- Mû. Tu ne saura donc jamais éduquer T07. Excuse-moi de te déranger mais j'ai une dépêche de la plus haute importance.

Elle ne lui semblai pas fatiguée contrairement à lui en tout cas. Ses vêtements étaient bien arrangés, sa figure aux contours légèrement arrondis était paisible.

- Tu ne m'ennuis pas, je n'ai déjà que trop sommeillé. De quoi s'agit t' il ?

 

Il se releva et s'appuya lentement contre le mur, puis il pressa une des nombreuses touches encastrées sur le côté du lit et un tiroir roula avec un bruit mécanique. Différentes capsules et un fruit était présenté. Le Twi'lek prit ce dernier. La pièce où il se trouvait était la chambre de son vaisseau qui était constellé de points lumineux. Il découvrit par l'entrebâillement du sas les faibles rayons du cockpit qui diffusaient l'aspect nocturne de Tatooïne. Le silence qui régnait dans l'esquif n'était rompu que par le son provenant de la transmission du petit droïde. Il posa la boîte sur la couche.

- Que sais-tu au sujet des mandaloriens ? Demanda Suliya.

Le Twi'lek souria intérieurement, il était ravi par les exposés de son homologue. Il hocha la tête. Il s'adossa encore plus et resta blotti les bras croisés.

- Je sais qu'ils sont de dangereux mercenaires au code d'honneur strict, qu'ils furent cautionnés à l'origine par Ulic Qel droma et Exar Kun. Dans le but de renforcer la grande guerre des sith non ?

La forme emmitouflée de son interlocutrice se pencha elle aussi en arrière sur son dossier.

- Si je puis éclairer un peu plus ta lanterne, j'ai récemment porter mes recherches dans les armoires de l'ordre sur Tython.

Leur organisation fut fondée quand les Taungs perdurent leur combat contre les aïeux des humains. Il n'est répertorié nul part quand à leur exode mais leur société de clans de guerriers s'unifièrent et suivirent leur chef Mandalore. leur but n'était pas la conquête des systèmes, en effet leur force se hissait sur une partie peu étendue de la galaxie.

Lorsque le Traité de Coruscant a été signé et a mis fin à la guerre, plusieurs Mandaloriens se sont sentis démunis. Certains d'entre eux se sont exilés où ont quitté leur clan pour devenir chasseurs de primes ou rejoindre des milices. Dans leur discorde, un clan s'est retourné contre l'autorité Mandalorienne et s'est mis en quête de combats rituels.

Ce dernier, un ost militant a piraté un puissant vaisseau de guerre de la République et a lancé une sombre croisade contre les mondes contrôlés par la République et par l'Empire. Ils menacent la stabilité de la Bordure Extérieure et ne doivent pas rester impuni. Notre faction galactique et l'Empire ont élaboré des plans pour reprendre ce vaisseau et punir les Mandaloriens rebelles pour leurs opérations.

 

Après l'avoir écouté sur sa recherche il marchait à présent de long en large dans la pièce, se frottant pensivement le menton et les joues. Les lekku du Twi'lek s'affaissèrent imperceptiblement le long de ses épaules.

L'avertisseur sonore de T07 résonna dans ce bref moment. Niché sur une petite étagère encastrée dans le mur, le communicateur de poignet de Mü s'éclaira.

Il rabaissa la tête pour croiser le regard de Suliya. Et par un geste de commisération ils coupèrent leur communication.

Le jeune Twi'lek savait à quoi il s'attendait. Ses amis et lui faisaient parti de cette nouvelle génération de jedi engageant et prometteur. Il était fier et se félicité d'avoir de tels mentors et de tels amis. Suite à leur rencontre et de leur action triomphante derrière les lignes ennemis sur la station Martel, son mentor le ré-contacté de nouveau.

- Oui maître Nolàn répondez, je suis à l'écoute. Pouvez-vous me briefer sur la situation ?

Mü se rapprocha de T07, perplexe.

- Salut mon ami, je suis content de ta promptitude peu de gens répondent à l' appel et nous devons nous dépêcher. Le jedi eut un geste admiratif pendant que le maître se matérialisa devant lui et fronça les sourcils à la mention d'un tel événement.

- Des mandaloriens ont attaqués et ce sont emparés du vaisseau de guerre l'Allusis.

- Il y a peut-être un adversaire plus important derrière tout ça, maître. Les mandaloriens n'oseraient pas intervenir sans l'aval de l'empire.

Il constata une fois de plus que sa propre conscience n'avait pas pu empêcher de formuler cette objection, de sa main droite il se pinça la jambe pour se rappeler de ne pas être trop hâtif surtout devant un mentor. Nolàn eut un hochement de tête concis et continua.

- Tu ne crois pas si bien dire jeune jedi, le conseil pensent que les mandaloriens sont les auteurs de tapages visant des points stratégiques. En prenant possession de tout sur leur passage.

Les armes, matériels médicales et transformants les structures, il s'agit indubitablement d'une démarche visant un but précis et non le résultat d'un fait de hasard.

- Ca fait trop longtemps que les mandaloriens empoisonnent la galaxie. Il est temps que justice soit faite.

Tout ce qu'il espéra désormais c'était que le maître n'allait pas se vexer à son impétuosité.

- Ce n'est pas leur faction habituelle et là je suis d' accord avec le conseil, c'est un groupe qui s'est détaché, indépendant sous une forme de légion du nom de Varad. Heureusement, la flotte impériale n'as pas réussis à détruire l'Allusis. Les espions de la république on interceptés une transmission du sombre consignataire, le seigneur noir dark Malgus.

L'Allusis ne doit pas tomber entre les mains de l'empire.

- Si vous avez besoin d'une équipe pour récupérer ce vaisseau, vous vous adressez aux bonnes personnes maître. Lisant ses pensées sur son visage le maître développa.

- Notre seule chance de reprendre l'Allusis et de battre l'ost Varad et de partir sur Coruscant enquêter sur les sombres instigations de dark Malgus.

- Déjouer les plans des seigneurs sith c'est ma spécialité maître Nolàn. Même sur le court terme les mandaloriens ne pourront s'appuyer sur une coalition avec l'empire il y aura sûrement des failles à exploiter.

Leur regard se croisèrent et un bref silence confirma qu'ils admettaient volontiers tout les deux que les règles étaient rarement respectées à la lettre par les mandaloriens.

- Ce qui nous fait un avantage certes, les mandaloriens que vous allez rencontrer tes amis et toi sont spécialisés dans l'affrontement des jedi, ils ne faut pas les sous estimer. Même si le taux de réussite de votre groupe satisfait le conseil, les autres maîtres ont déjà avertie Sulayi et sa soeur, prends-en bonne note toi aussi.

Il pensait que le jeune Twi'lek n'avait encore jamais hésité dans l'accomplissement des engagements que l'ordre lui avait attribué.

Il arrive toujours à un moment donné dans la formation d'un jedi que l'apprenti arrive à un tournant qui remet en question les fondements et les convictions de son enseignement...

Nolàn Nheige savait très bien qu' Aries avait parcouru jusqu'à maintenant son initiation au sein de la Force avec un talent bienveillant, loyal et inaltérable.

D'ailleurs il se demandait comme bon nombre de maîtres, comment le jeune Aries' Mü pouvait t' il posséder une telle promptitude avec la Force. D'un certain point de vue il ressentait de l'appréhension, car il n'avait encore commis aucune faute. Aucun écart où de remise en question dans son évolution. Plutôt unique en son genre, ses caractéristiques étaient en harmonie avec la Force.

Il ne semblait fonctionner que par intuition et était totalement désintéressé jusqu'à l'heure de tout attachement où de malice. Parfois même un peu extravagant, le conseil s'étonnait agréablement que ce jeune Twi'lek altruiste et enthousiaste ait à son actif autant de prospérité.

- J'ai transcrit les coordonnés de vous trois, reprit-il, les vaisseaux détourneront l'attention des mandaloriens pour que vous puissiez monter à bord de l'Allusis. Votre navette d'assaut vous attendra à la baie d'amarrage de la station. Inutile de vous dire que cette mission est bien plus importante et dangereuse que la première, la commission interstellaire, l'administration galactique ainsi que les divers représentants des compagnies coloniales on fait appel à notre ordre.

Que la Force soit avec vous.

Mü s'inclina révérencieusement et l'hologramme s'éteigna.

Edited by Ariesmu
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  • 4 weeks later...

[ Je tiens à remercier Sulayi, Suliya, Jellen et Feyri à qui j'ai demandé bien évidemment leur autorisation de pouvoir mentionner leur nom dans mes récits. De leur sympathie et de leur gentillesse. ]

 

La navette était une machine qui suivait un parcours programmé. Les quatre locataires présents à son bord pouvaient entendre le vacarme de la bataille au loin, qui leur parvenait aux oreilles comme un marmonnement sourd. Cette capsule ambigu ne leur laissez guère de place et les deux soeurs vagabondèrent leur regard en signe de contestation et qualifièrent leur moyen de transport furtif comme un pittoresque coffre de pirate.

 

- C'est un fourreau abandonné aussi riant qu'une visite pédestre dans un tombeau ! Quoi que dans ce dernier nous pourrions nous tenir debout et marcher au moins... La carlingue répondit à ce pléonasme par une secousse criarde.

Des placards d'acier inoxydable occupaient une paroi qui étaient illuminés par une batterie de projecteur. Les panneaux de fer du sol étaient craquelés et endommagés.

Comment cette bicoque pouvait t'elle voler dans l'espace ? Sulayi n'en savait rien mais elle plissa les yeux en fixant les touches qui papillonnaient faiblement tout en répondant à sa sœur.

- Tu ne devrais pas dire une telle chose dans pareille circonstance frangine, j'ai comme l' intuition que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

 

-Tu n'as pas changé d'avis au moins ? Demanda une humaine à côté d'elle.

qui considérait attentivement la scène, jeta un coup d'œil vers leur nouveau partenaire. Une femme humaine de grande taille, elle était vêtue d'un pardessus et d'une cape bleu nuit, chacun d'entre eux étaient facilement identifiable outre leur diversité ethnique, il n'y avait pas deux uniformes identiques. Non pas en raison de refus de l'insigne d'identification de leur ordre mais du goût personnel de chacun.

Ils n'était plus sur Tython, désormais en tant que jedi à part entière ils se devaient de rester conformiste à la bure typique mais leurs vêtements personnalisés et autres équipements étaient à leur guise un soulagement.

Le Twi'lek sonda à une rapide inspection spirituelle, mais la jeune jedi, car presque immédiatement il n' eu aucun doute sur sa fonction était bien trop concentrée sur la mission pour s'ouvrir aux ondes psychiques. Elle pressentit spontanément une aura qui de normal l'aurait fait sortir de ses gongs où l'aurait indisposé.

Mais étonnamment, ce halo était une chose dont elle n'avait jamais éprouvée auparavant, même de la part de ses professeurs où autres néophytes comme elle. La joute mentale d'Aries'Mü était si...

Auréolée, on aurait dit des nimbes de paix et de bonté. C'était étrange surtout de la part d'un jeune confrère.

Quand ce dernier constata la réverbération du flux de l'humaine il resta taciturne, un peu intimidé en fait d'avoir exposé ainsi son étude.

 

- Excuse moi Feyri ni vois pas un quelconque trouble cette suggestion était autant pour la protection de notre présence ici que pour la tranquillité d'esprit.

 

- Je comprends dit t'elle, en adressant une mimique sans se rembrunir, ne te justifie pas. Mais tu peux tout aussi bien me demander à l'avenir. Elle le dévisageait dans l'expectative un peu préoccupé par ce qu'elle venait de ressentir.

Il lui rendit la gentillesse. Ses yeux étaient doux comme le jade.

Les Zabrak sourièrent, elles connaissaient suffisamment pour savoir que Feyri ne pourrait extorquer de réponse de la part de leur pragmatique ami.

 

Les astres. Les astres, une nappe brumeuse laissée par la dérive d'astéroïdes et un espace obscur. Le disque pâle d'un vaisseau de guerre au-delà de l'atmosphère tourbillonnante de leur navette se profilait à travers leur hublot mural dans cette mer d'encre.

Avec sa ligne grossière et ses propulseurs démesurés, on aurait dit une montagne de métal, de matériaux composites et d'acier ternis, un monument de ferraille flottant. Erigé en apesanteur à la gloire de l'ancien temps qui se frayait par la puissance de son arsenal, depuis des décennies, un chemin dans les régions de l'univers. Comme son fret mandalorien désormais, il était purement menaçant. Sous son nom, l'Allusis était à cette heure un corsaire intergalactique.

 

reçu un projectile sur la tempe qui roula sur son bras : une petite balle en caoutchouc jaune. Il souria chaleureusement et se contenta d'observer ses coéquipières. Sulayi feignit d'être désappointée par sa soeur et Feyri montrait du doigt Suliya qui grimaçait dans le réduit parodiant un clown avec une autre balle. Ils rièrent jovialement tous les quatre...

Aucun d'eux n'avaient nulle raison d'imposer le silence, respecter solennellement le règlement pouvait être parfois pesant. Ils étaient encore jeune malgré leur maturité dans la Force, quand ils se retrouvaient ensemble ils aimaient se laisser aller au joie de l'enfance, éphémère qu'ils connurent.

Pour la simple raison qu'ensemble ils représentaient une force unique, leur lien d'amitié était immortel. Ils pouvaient avancer au cœur d'une bataille sans avoir à s'inquiéter de ce qu'il ne voyait pas et même dans les ressentis les plus inexplicables de la Force, avec n'importe lequel d'entre eux pour veiller sur l'autre, tout ennemi qui tenterait d'attaquer par surprise serait neutralisé aussi sûrement que s'ils possédaient des yeux derrière la tête. C'est pourquoi ils aimaient à se distraire dans leur unité. Parce que chacun savait que le moment venu, ils cesseraient de plaisanter et feraient la preuve de leur valeur.

 

Sulayi porta le regard vers le blocus militaire qu'ils devaient aborder.

Le monstre de titane évolué comme un dinosaure gelé revenant d'on ne sais où, il grondait et subissait des rafales de tirs de diversions. Feyri, Suliya et Aries accroupis à ses côtés. Leur sensibilité au pouvoir vinrent réconforter le scepticisme naissant de leur amie.

La Zabrak eut une moue.

En guise de réponse la navette fit une embardée, sa trajectoire dans le puit de l'Allusis se changea en un clappement régulier. Ils laissèrent derrière eux le champ de gravité, ils se retrouveraient bientôt loin de ce magnétisme, de cet emprise qui faisait vibrer et tanguer leur esquif.

La capsule se posa avec la douceur d'une plume sur un monde épouvantable. Le moment était venu de débarquer. tendit la main à Suliya pour l'aider à se relever. Elle le remercia en souriant d'un signe de tête. Un visage d'adolescent et des yeux de vieillard, pensa t-elle en l'étudiant, comme s'il avait vu trop de choses. Plus sans doute qu'il ne l'eût souhaité cogitait t'elle.

 

- Et ne traîne pas trop cette fois-ci Mü, tu as conscience j'espère que nous devons opérer vite et non pas récupérer d'éventuels artefacts ou autre reliques douteuses sur le chemin ! Suliya arborait ce sourire qu'il n'aurait pas fallu pousser très loin le Twi'lek pour lui faire admettre qu'il la trouvait plaisante à regarder. La boutade taquine de son amie lui fit adoucir les traits de son visage. Feyri et Sulayi déplaçaient leurs mains lestes sur leur ceinture, l'harnachement de leur sabre laser et les agrafes et autre boutons-pression de leurs vêtements.

Réajustant leur gabardine et rabaissant leur capuchon évasé. Ils se tinrent épaule contre épaule et Sulayi actionna l'ouverture de la porte.

 

Des projecteurs cassés, d'autres encore fonctionnels, bardaient de leurs puissants faisceaux le tarmac humide de la passerelle d'atterrissage de l'Allusis. Des caissons, sûrement illégales où volés étaient parsemés en désordre mais cela n'empêchait en rien la manœuvre des quatre clandestins encapuchonnés. Rien ne se matérialisa pour les accueillir où pour les défier, la flotte avait bien fait son travail de distraction. Ils se dirigèrent dans le couloir central du bâtiment et leurs bottes dérangèrent des débris sur le sol.

Sulayi atteignit la première une salle de commandement et s'arrêta pour jeter un coup d'œil à travers le portail entrebâillé. Quatre silhouettes, en face d'un écran géant patientaient. Trois armures dont les tailles imposantes surplombaient une quatrième plus petite au forme et au galbe propre à une femme. Un des protagonistes tourna légèrement la tête pour observer le coin inférieur du tableau de commande, de profil le casque inexpressif d'un mandalorien s'illumina de pourpre quand il poussa un tube électronique qui diffusait une clarté vacillante. Une voix gutturale résonna sèchement dans les écouteurs de leur casque.

 

- Passerelle alpha à secteur d'amarrage. Braxx, que vos hommes sortent de la salle et aille au hangar principal des vaisseaux, nous nous sommes fait leurrer, une capsule c'est arrimait. Surveillez vos arrières.

 

- C'est tes arrières que j'aimerais inspecter Dyphna, dit un mandalorien en débranchant son microphone à la considération de son homologue féminin.

La toubib ne prit pas la peine de regarder dans sa direction pour rétorquer :

 

- La prochaine fois que tu auras besoin d'un sédatif, qu'est ce que tu dirais d'une injection dans les parties ?

Braxx les fit taire.

 

- La ferme vous deux ! Zeuq, prends la tête. On y va.

Pendant qu'ils se mettaient à couvert en se mouvant dans la Force, les quatre jedi virent une ligne de mandaloriens qui avançaient vers le sas de l'accès principal.

- Le voilà votre comité d'accueil lâcha légèrement Feyri à l'attention générale.

Un éclat bruyant se répercuta dans les airs, l' atterrissage d'un mandalorien équipé d'un jet pack réaffirma d'un ton flegmatique.

 

- On dirait que nous avons de la visite quelqu'un s'est servi d'une navette pendant la bataille et a investi le vaisseau. Le mandalorien sous le nom de Braxx adressa un regard à l'arriviste et fit une contenance de la main. Tout le monde resta silencieux.

Il n'émit aucun commentaires, pas d'opinion sur l'état de la situation. Il n'aimait pas discourir et ne pouvait supporter le travail mal fait. Dans son esprit mauvais il concevait déjà l'idée de ces clandestins...

Il croyait savoir à qui il avait affaire. La lourdeur de l'espace semblait se gaussait comme il étudiait le couloir qui s'ouvrait devant eux, y cherchant des réponses mais n'y trouvant que l' opacité du lieux.

 

Les quatre impétrants de La Force se tinrent silencieusement comme à leur première séance de code jedi, accroupis à même le sol, observant et méditant sur leur situation. Ils se laissaient imprégner comme leurs maîtres le leurs avaient enseigné. Ne pas se laisser submerger par l'émoi mais ne pas le refouler pour autant.

 

Il n'y a pas d'émotion, il n'y que la paix...

 

pensait à Suliya, à la longue amitié qu'il sauvegardait avec la Zabrak depuis leur rencontre sur la station Martel. Dans cette embargo suspendu de la république, cela lui parut sur le moment qu'il y avait une éternité déjà et à l'autre bout de la galaxie...

Ils remuèrent et levèrent des regards les uns sur les autres. Tout un bataillon de mandaloriens se rassemblait sous leurs yeux.

Une peur soudaine saisis l'esprit de la jeune Zabrak Suliya, elle dévisagea son compagnon au lekku rosâtre . Les trois amis autour d'elle le perçurent mais ils ne rompirent pas le mutisme stratégique. A peine ils commencèrent à interpréter dans le flux de La Force l'inopiné ressenti de Suliya qu'un grand bruit tout autour d'eux se fit entendre.

Des roulements grondants, le son roula encore, comme si d'énormes monstres muaient le vaisseau même de l'Allusis en un vaste tambour. Puis vint une explosion qui l'ai éclaira tout près puis une autre répondant en écho. La déflagration violente du choc creusa des niches qui taillées le duracier des murs de la forteresse, cela mettaient à jours des conduits et autres câbles frettés de fer.

Feyri se leva.

- Ils viennent ! Cria t'elle.

 

- Encerclé ! s'écria . Pourquoi nous sommes-nous attardé ?

 

Le martèlement de percussion se fit entendre derechef et les frontons tremblèrent au dessus de leur tête. De lourd pas de course s'avancèrent vers eux. Il y eu un grésillement lisse, comme à l'unisson et une senteur d'ozone emplis leur abri comme les jeunes chevaliers tiraient leur sabre laser comme une toile de comètes.

L'arme de brilla d'une étincelante émeraude et il s'arc-bouta contre le mur donnant sur l'offensive des mandaloriens.

Un éclair aveuglant illumina l'endroit où ils se tenaient. Des flèches semblable à des artifices piaulèrent et sifflèrent dans leur direction. Collectivement ils projetèrent aux alentour les filaments altruistes de la Force mais elle leur rapporta que cet ennemi là n'en n'avait cure et que l'heure de la confrontation était venue.

D'un mouvement rapide, Feyri se plaça devant l'étroite ouverture et happa une fusée en la projetant vers l'ennemi, de la nappe opaque un immense mandalorien cria et pressa spontanément la détente de son lance-flamme. Un jet de feu engloutit un autre de ces mercenaires corrompus le métamorphosant en une torche humaine. Les mandaloriens ouvrirent le feu, la clarté des jets de napalm saturaient l'air rendant la scène éblouissante.

Feyri et Suliya s'élancèrent en avant et attaquèrent de toute la force de leur bras, mais ce premier assaut résonna, les premières lignes de mandaloriens étaient armées de lames énergétiques et les frappes lumineuses de Feyri furent déviés pendant que celle de Suliya furent stoppés. Le pommeau de cette dernière fût même ébréché.

Voyant cela, à son propre étonnement, sa sœur se sentit le cœur enflammé et d'un ardent élan bondit sur le sinistre individu qui tenait sa sœur par le bras au dessus du sol en l'épiant de toute sa hauteur. Elle assena un coup de pied emporté par la Force tout en lui sectionnant l'avant bras avec son sabre laser, cautérisant instantanément. Suliya libéré de l'étreinte se rua contre son adversaire et le fit choir de la passerelle.

 

Un autre fracas se fit entendre, un mur chancela et une ouverture béante s'élargie brusquement. Les mercenaires mandaloriens possédés des fusils cribleurs, ils orchestrâtes des rafales assourdissantes dans cette partie close du vaisseau.

L'affrontement fut vif mais la résistance et la défense des garants de la paix épouvanta les mandaloriens en sur nombre. Sulayi désarçonna en plein vol deux madaloriens en jet-pack, Feyri studieuse dans le combat rapproché scindé à chaque fin de son escrime les jambes de ses opposants, Suliya et dos à dos en abattirent en grand nombre. Une flamme couvait dans leur yeux, qui eût fait reculer les mandaloriens les plus tenaces.

Tandis que l'ennemi se replié, un énorme chef, vêtue de la tête au pied d'une armure noire s'imposa à leur rencontre.

 

- Votre bravade est remarquable jeunes jedi... Je suis impressionné mais cela n'a guère d'importance. On me nomme le chien sanguinaire, c'est avec un certain honneur que je vais vous apporter la mort...

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  • 2 weeks later...

Il y eu un faible mouvement sur la gauche. L'humaine pivota et manqua d'un millimètre d'être décapité...

Feyri, les yeux écarquillés ne faillit pas reconnaître Sulayi. Elle avait balayé et arrêté son bras armé face à l'apparition sur son flanc.

- Où est t'il ? Hurla t'elle.

 

Sulayi se joignit à ses côtés et fit sauter la crosse de son sabre dans l' autre main. Tout en fermant les yeux elle s'abandonna dans la lumière de la Force et se laissa guider pour accroître calmement sa perception.

Le sombre mandalorien surgissant au dessus de leur tête attaqua par les airs. déboucha tout courant de la passerelle assujettie et glissa sur le sol au milieu de la compagnie.

- Ne restez pas là ! On va avoir affaire à fort partie !

 

Le jedi concentra tout son être en un point transparent entre ses deux mains et médita une stase d'énergie vers l' arche, il y eut un floc pesant.

La zabrak entraîna l'humaine avec elle et trébuchèrent derrière lui, se demandant ce qui venait de se passer. Dans un bruit de son voilé un peu éloigné, la voix de Braxx le sanguinaire se répercutait autour d'eux.

- L'Allusis sera votre sépulture vous n'auriez jamais dû vous mêler de cela vermines. Le mandalorien avait actionné son système de dissimulation et sa mascarade eut pour effet de déstabiliser les quatre jedi.

 

Des projectiles explosèrent au milieu de leur rang, l'un frappa Feyri et ricocha par l'élan de force qu'elle flaira au dernier moment. Un autre transperça la capuche de Suliya et y calcina le tissu en un trou béant et noirâtre.

Le Twi'lek regarda en arrière. Au delà du vacarme et du subterfuge de leur sombre adversaire, des lasers qui luisaient rouge comme du sang tombaient parmi eux. se lança au devant et atténua le maelström de traits en les déportant sans interruptions dans les éclairs vert stroboscopiques de son sabre laser.

Les assaillants furent fauchés par la grêle des lasers vibrants qu' Aries Mü retournés contre eux.

 

Le cruel Braxx ne put tolérer plus longtemps la contre attaque chevronnée de ce jedi prodige.

- Comment savent t'ils se battre comme ça...? Murmurait avec rage le mandalorien pour lui-même.

 

Un sourire carnassier se dessina dans le halo rouge à l'intérieur de son casque. Il surplombait le cloaque et lentement il leva son bras armé de son lance roquette et assigna à son décodeur l'enclenchement de la détente. Propulsé dans une fumée épaisse le projectile fila à toute vitesse vers qui était bien trop concentré dans son affrontement...

 

Peu lui importait ce qui se passerait. Tout en courant vers la position de son ami, Suliya sautait, esquivait et enjambait dans son parcours toutes les rafales qui zébraient tout autour d'elle. La vapeur des pétarades et des déflagrations ainsi que la sueur qui perlait de son front l'aveuglaient, mais ses pensées et son pouvoir de la Force éclairait son soutien envers . Son chemin était marqué comme des joyaux scintillants au cœur de ce chaos. La clameur tonitruante de la bataille résonnait au plus profond d'elle même la ressentant même jusque dans son ossature.

L'Allusis semblait être ballotté par de violentes convulsions.

Elle passa en courant devant Feyri et projeta un bouclier faisant appel à la Force pour la défendre d'un artifice, s'arrêta dans une glissade contre le dos de Mü elle pivota et titubant près de lui elle tâcha de rassembler ses forces mais son épuisement était tel qu'il lui sembla voler et s'évanouir comme dans un rêve au dessus du sol métallique.

L'explosion retentit et emplit l'air.

Les yeux de Feyri et de Sulayi s'écarquillèrent d'une brusque inquiétude.

 

Se frayant frénétiquement un chemin dans le labyrinthe de fumé, les deux jeunes femmes ne remarquèrent même pas le silence qui s'installa paradoxalement.

Deux marmonnements dans cet obscur buée communiquaient.

- Comment te sens-tu ? La voix masculine du jedi était l' apaisement dont lequel la zabrak s'était familiarisée.

Sulayi aperçu Aries. Il tenait sa sœur dans les bras. Le Twi'lek cilla, le visage tendu par une douleur, une douleur aux yeux larmoyants.

 

-Bien. Répondit t'elle doucement.

Ils échangèrent leur regard, la figure salie par la condensation du puissant souffle, à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle hocha la tête et se plaqua brièvement contre lui.

 

Le chef Braxx, observait la scène du coin de l'œil souriant comme si la situation l'amusait vraiment.

Suliya s'appuya sur son bras droit et voulut s'asseoir, mais elle échoua, et du se contenter de basculer sur le buste de .

Ce dernier leva ses yeux humides vers Feyri et Sulayi.

 

- Prenez Suliya et continuez, je me charge de lui, je vous promet de vous rejoindre au plus vite.

L'humaine fit face et regarda froidement le mandalorien, Sulayi aidé de prit sa soeur par le bras et le mis par dessus sa propre épaule. Elles gagnèrent le sas pour poursuivre, tous les autres ennemis étant soit décimés où retirés plus loin dans le vaisseau.

Une brise et un grondement d' épurateur d'atmosphère de l'Allusis s'engouffra par le sas. Feyri sorti à reculons et avec Sulayi s'immobilisèrent pour lancer un dernier regard à leur ami.

 

- A tout à l'heure, Mü. Dit Sulayi.

- Fait vite. Ajouta Feyri.

Elles quittèrent l'endroit et la porte se referma.

 

- Enfin un combat à ma hauteur, dit Braxx, confiant dans son antipathie envers le jedi.

Mes supérieurs et l'empire sith connaissent votre nom Aries. Une rétorque lourde de sens, comme une menace à peine tempérée. Mais je vais en finir avec ce mythe naissant vous concernant, mon expérience de combat de mercenaire dépassent de très loin la votre de jeune jedi.

favorisa le silence. Il pensait qu'il ne savait rien sur les états de service de ce Braxx, mais il se doutait bien qu'il devait être un combattant aguerris.

 

S'avançant lentement vers son ennemi et ôtant sa bure rapiécée tout en marchant, réveilla sa lame verte et la lança de la gauche vers la droite en direction du mandalorien.

Le sabre tourbillonna comme une étoile filante, manqua sa cible et happa le vide. Avec une vitesse étonnante Braxx avait décollé et s'était propulsé avec son réacteur dorsal devant le jedi continuant son impulsion la tête en avant.

Le lourd casque de métal assena un coup violent au crâne du Twi'lek, se renversa en arrière à moitié assommé par la brutalité de la collision. Perdant de ce fait la connexion de la Force avec son sabre laser.

Il vit son adversaire dégainer son blaster et décocher une trombe de tirs sur lui.

 

Dans sa cabriole douloureuse le jedi projeta les ondes de la Force sur ce qui semblait rester d'une colonne et la fit voler en direction de la rafale de lasers. Braxx poussa un grognement quand il vu la puissance et le fracas de se tour de passe- passe. Les réflexes de ce Twi'lek étaient hors norme, jamais il n'avait vu ça.

 

Saignant à l'arcade sourcilière le jedi s'était déjà propulsé dans les airs pour atteindre le mandalorien. Les tirs fusèrent de nouveaux et il gagnèrent illico leur cible dans une chicane perçante. les esquiva tant bien que mal avec désinvolture et plongea les deux pieds en avant vers l'individu paré de son armure. Le mercenaire fit un bond de côté et du faire un roulé-boulé pour ne pas recevoir la savate bottée.

Il se releva et distingua avec stupeur que le jedi était déjà sur lui. Ce dernier décocha un revers de la main et frappa de son gant matelassé la face du mandalorien.

En plus de ces tours de hasard ce détestable chevalier possédait une robustesse effarante pour un Twi'lek qui faisait la moitié de lui.

L'impact lui fit grincer des dents à l'intérieur de son casque et du sang s'écoula sur son menton.

-Rendez-vous Braxx ne tentez pas...!

 

Il se contint, notant dans son subconscient une décharge explosive. exécuta un double saut périlleux en arrière et atterrit sur une passerelle adjacente.

 

Le mandalorien se mit sur un genoux, cracha l' hémoglobine de sa bouche et pressa la gâchette de son arme.

 

Le jedi sauta par-dessus le feu du lance-flamme mortel et donna un coup de pied circulaire sur le blaster qui vola à travers la salle, ce qui arrêta aussi la fournaise du chalumeau.

Mais Braxx réagit dans l'instant, il alluma son jet-pack dorsal et décolla dans les airs. Le chevalier repéra son sabre qui avait fini sa course sur un caisson médical et invoqua la Force pour en saisir le pommeau. Pas assez de temps.

Un fin câble de fer s'enroula brusquement autour de son avant-bras, le gênant dans sa méditation. fut expédier vers le plafond, il heurta un pylône du vaisseau mais son esprit retrouva un regain de vigueur et avec la Force il gagna les hauteurs et épingla le fil d'acier entre deux tendeurs de la voûte. Le changement de traction modifia la trajectoire du mercenaire volant, le cordage d'acier de son harpon se raidit et se figea.

L'explosion du jet-pack éclaira la pièce comme un feu d'artifice aux lueurs étincelantes. Braxx le sanguinaire percuta avec fracas le sol recouvert de débris de ce qui restait de la bataille.

Le mandalorien écarquilla les yeux en se rendant compte, qu'il avait perdu la moitié de son armure lors de la déflagration de sa turbine dorsale, que la plupart de ses os étaient brisés et que le jeune chevalier jedi se tenait au dessus de lui sa lame verte dans la main.

- Vos pouvoirs sont peu communs, jedi...

 

Le Twi'lek enleva le casque de son adversaire et vu un mandalorien au visage imprégné de lassitude et les prunelles de ses yeux se voilaient au fur et à mesure.

Dans un ultime zèle de ce qu'il était, Braxx saisit un autre blaster enchâssé dans sa jambe caparaçonnée et visa avec courroux son opposant. se fendit d'un coup aveuglant et fouetta l'air, il ne porta pas l'estocade mais coupa nettement le bras qui menaçait de le tuer. Le bras vola au loin.

Le mandalorien à l'agonie ferma les yeux et le silence revint aux oreilles du jedi lorsqu'il éteignit son sabre.

 

Seul, debout, accablé et blessé il ressentit un sentiment nouveau.

Il éprouvait de moins en moins d' allégresse dans ses victoires...

 

Mais il méditerait plus tard là-dessus il devait rejoindre et aider ses amis.

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  • 2 years later...

interlude

Guerre de destinées

 

 

Trois années plus tard.

La menace du cartel des hutts ayant était écartée,

la république reporte son attention sur la guerre contre

l' empire sith.

 

Bien qu' il ne fasse aucun doute que les forces impériales ne sont

pas étrangères au conflit sur Makeb, leurs activités et leurs objectifs

restent un mystère.

 

Des héros de divers horizons opèrent aux quatre coins de la galaxie. A bord d' un vaisseau de l' Explorcorps le maître Nolàn Nheige a enfin des nouvelles de son padawan devenue chevalier jedi. Il l' intercepte sur Aldérande et lui révèle officiellement la quête des datacrons perdus...

 

 

 

CHAPITRE 1

 

Deux destins

 

 

La faune luminescente au couleur jaune, verte et orange, transperçait les bois denses dans cette région d' Aldérande.

Des oiseaux de nuit criés dans le crépuscule, le vent soufflait en abondance sur les haies et les plaines herbacées.

Les montagnes portaient de lourd manteaux blanc. Les cours d' eaux sillonnaient les vallons en laissant l' écho du voyage sur les paroies rocheuses. De la mousse et des fougères aux différents ton de mauve, recouvraient les bords des ruisseaux et les contours de quelques cavernes.

Les lueurs changeantes clignotaient de ci de là sous les frondaisons tandis que d' autre zébraient les recoins de pénombre, éclairant un court instant le royaume végétal.

L' écorce des arbres ruisselait d' humidité, des gouttes dégoulinaient aux pieds des colosses de la nature.

Une main de peluche s' affairait à ramasser des baies et des racines dans un remue ménage de bruissement de feuilles. Les animaux des alentours désertèrent la combe, le petit être de poil dérangeait leur tranquillité.

De temps à autre, il s' arrêtait soudainement pour sentir les fruits de sa collecte et humait l' air pour se prévenir d' un danger potentiel.

Chacun de ses reniflements étaient accompagnés d' un doux ronronnement. Il relevait la tête vers la cime des arbres. Deux yeux d' un noir brillant, scintillaient, comme deux scarabées.

Comme par jalousie, des lucioles s' agitèrent et virevoltèrent avec énergie autour du petit ourson bipède.

Ce dernier agitait les mains tout en glapissant des sons de protestations et laissait échapper de drôles de toussotements. Il éternuait au milieu des fougères.

Quelques unes de ces étranges bestioles de lumière, avaient chatouillés sa truffe et les pétales volatiles de fleurs inconnues avaient sensibiliser sa muqueuse nasale et lui frisa les moustaches.

Une nouvelle quinte rigolote l' irrita et de brusques expulsions d' air chantant par le nez et la bouche sonnèrent en guise de réponse.

Déambulant dans une démarche pataude, le petit bonhomme de poil, s' escrimait tant bien que mal à chasser la myriade de vers luisants dont les abdomens bioluminescents l' enguirlandés dans sa course désespérée.

 

A l' arrière d' une motospeeder, quelqu'un était penché sur un vieil appareil de cartographie.

L' humanoïde activa la connexion et abaissa un levier de commande.

Un vrombissement se mit en marche et le chargement d' une séquence sur le moniteur s' effectua pendant quelques instants. Détachant sur un boîtier un clavier numérique, l' individu pressa un bouton en surbrillance et la machine piailla deux sons électroniques.

Un compartiment se déroula dans l' angle inférieur droit et il y prit un câble. L' autre main, tâtonna ce qui semblait être un ceinturon et des doigts lestes et agiles en extirpèrent une capsule vierge.

Il saisit l' abscisse et l' ordonnée de sa position, puis un circuit bleuté se dessina sur l' écran.

Branchant la capsule sur le raccord de son comlink il enregistra les données.

Le réseau semblait être parasité et l' éclairage du moniteur s' intensifia, faisant découvrir un personnage couvert d' une armure et d' une étoffe.

Vêtu d' une cuirasse salie, un tissu rouge foncé d' une bure couronné d' une grande capuche, recouvrée le jedi qui se déplacé devant le halo bleuâtre.

Se déplaçant sur un côté latéral du moyen de locomotion, il entra une combinaison sur des touches lumineuses et un coffre métallique s' ouvra en pépiant.

A l' intérieur, point de gadget, juste un document en papier livré dans la précipitation dans des traits archaïques.

Il relu l' écriture qu' il ne connaissait que trop bien.

Date........................................ x

Attributions et références....... enquête commandité

De........................................... Vaisseau Explorcorps

Vers........................................ Aldérande

…..................................... Recherche des Datacrons perdus

Exécutant................................ Chevalier jedi Mü Aries

 

Aries...

Voilà longtemps que je ne t' ai pas vue.

L' ordre avait compris sans rien dire sur ton éloignement depuis des années.

Tes voyages solitaires me préoccupent personnellement et même si le conseil et moi-même te savons aguerris, nous sommes soucieux de ton errance...

Tu agit toujours dans l' ombre, à notre insu. Tu es un gardien émérite, Tython à besoin de valeureux chevalier comme toi. Je ne ferais pas tant d' étalages, si j' étais le seul à ressentir cette amertume que tu transportes dans la Force.

Certains maîtres y voient un début inquiétant. J' ai perçu que tu canalisait ta rancœur, mais il t' en reste trop depuis quelques temps... Défait toi en je t' en prie.

Je sais ce que tu as...

Trop d' affaires me retiennent et je suis ton mentor, rentre mon ami. La flotte avait capté sur les radars, à plusieurs reprises, ton vaisseau et même l' explorcorps sur lequel je me trouve est au courant de ta descente sur Aldérande.

Une équipe de recherche est déjà sur les traces du premier datacron.

Mais les maisons nobles rivales sont plus que jamais à couteaux tirés sur le monde montagneux.

Je sais que tu choisiras le couvert des arbres, comme tu l'as toujours fait.

Certains dignitaires haut placés de la République, sont sur la planète et l' empire à renforcé dernièrement des garnisons pour épauler le foyer Thul.

Encore plus de politicards véreux ont attisés les braises du conflit et la guerre civile atteint un nouveau paroxysme.

Je sais également que si tu dois intervenir, tu aideras comme par le passé la famille Organa.

Mais fais attention !

L' empire à engagé également des chasseurs de primes des quatre coins de la galaxie, dans le but de traquer nos éventuelles investigations et on les soupçonnent d' être dans la course des reliques. Le conseil et les maîtres n' arrivent pas à déterminer si les siths sont impliqués... Redouble de vigilance.

Les premiers rapports informent, que le manque d' ardeur, certains diraient de désappointement délibéré, des différentes familles des nobles.

Bien qu' ayant été commissionné par le conseil pour trouver les jedi susceptibles de mener à bien cette quête, je me tourne vers toi et t' envois cette correspondance.

Je gage que tu comprennes ce geste, malgré le désaccord du conseil. J' ai pris sur moi cette responsabilité, je te demande donc en contre partie de revenir quelques temps sur Tython.

Il y a si longtemps que l' on ne sais pas parlé mon jeune ami.

Les artefacts gardant les connaissances, sont éparpillés dans toute la galaxie.

Il y a fort à parier que cinq de ces datacrons soit sur Aldérande. Fit toi à ton instinct et si tu rencontres le groupe d' expédition, rejoins-les, ils seront fort rassurés...

Mais je sais que tu n' en feras rien, n' est ce pas. La première piste nous mène sur les monts du Juran. Quelques parts entre les trois avants postes siège la maison Alde. Nos sources affirment, qu' un combat c' était engagé entre une unité impériale et des rebelles civils.

Ces derniers se sont fait massacrés mais on réussis à temps à dissimuler le datacron dans une zone à l' écart au milieu d' un lac. Pour le reste, il te faudra investir toi même. Mais je sais que c' est une discipline que tu aimes exercer et que tu procèdes avec brio.

N' oublis pas le compromis. Tu n' admettrais pas que ton maître vienne te chercher.

Que la Force soit avec toi, à jamais...

 

L' ombre du jedi était projetée sur un arbuste en fleur resplendissant et la silhouette hocha inopinément la tête et rangea le document dans le coffre.

 

- D' accord maître. Je viendrais vous voir. Dit une voix chargée d' une mélancolique indulgence.

Il enclencha la procédure de fermeture des dispositifs de reconnaissance, éteigna les témoins de veille, poussa la motospeeder à couvert sous les branches d' un arbre pleureur.

Il y disposa un amas de souches et de feuilles coupées supplémentaire pour le camoufler.

Puis, il parti à travers la futaie en tournant la tête de ci de là comme s' il cherchait quelque chose en particulier.

Se mouvant dans le bois endormis de cette nuit fraîche, il aperçut un carrefour au loin. Un chemin menant à un fort puis un autre à une grande cité.

Il devait s' agir de la maison noble d' Alde pensa t' il. Pendant un bref instant, il leva le regard vers la voûte étoilée et la capuche s' affaissa légèrement dans le dos.

Le rayon des astres, mettant à jour le visage d' un twi'lek entre deux époques. Des rides s' étaient formées désormais sur les parties les plus saillantes des joues. Le coin des yeux, était strié lui aussi.

Et la teinte de l' épiderme d' Aries, semblait s' être assombri avec l'âge vers le rouge carmin.

 

Il s' émancipa sur ce qu' il venait de lire et entreprit la quête des datacrons.

La Force faisait bien les choses et il avait pleinement confiance en elle.

Elle était tout et à la fois rien. Il restera toujours jedi et redevable de l' enseignement de Tython.

Son mentor, son pair, comme son père. Son ami. Lui avait inculqué la voie du savoir.

A chacun de l' apprendre et de l' interpréter.

Il n' y a pas un seul utilisateur de la Force identique.

Dans son émoi intérieur, il apaisait toute cette réflexion, cette friction mentale de ses songes. Pour ceux à qui il avait éprouvé de la compassion et de l' affection, alors que la prohibition lui enseignait son engagement.

Cette allégeance était la seule chose dont il devait servir.

Mais tout ceci n' avait pas sa place dans le présent qu' il était en train de vivre. Il n' avait cependant pas regretté, d' avoir transgressé la règle...

Alors, il avait connu ainsi l' angélisme.

La plus belle sensation et la plus puissante des forces, qui l' avait imprégné, toute cette agitation sensorielle qu' il avait eu avec la Force ce jour là, l' avait totalement subjugué et transcendé.

Et le fort attachement de la réciprocité de son amie, avait ébranlé son jugement et sa quiétude.

Ca avait engendré le danger et l' insouciance.

Dans ce fort égard il avait perdu pour toujours, la seule chose qu' il avait jamais aimé et plus en aucun cas il n' avait ressentis quoi que se soit de semblable depuis.

Il s' était endurci par cette perte et son étude de la Force fut désormais son seul engouement dans l' espoir de devenir assez fort pour... La retrouver.

Et dans son inspiration caché, triompher de tout les préceptes du code, qu' il avait vénéré.

Toute sa conviction devait aller à l' accomplissement de la tâche et de la raison pour laquelle il se trouvait ici.

Il y était parce qu' il l' avait décidé. Lui seul. Pour lui-même et non pas parce qu' il avait été attribué.

Le côté lumineux de la Force, était pour lui l' espoir.

La tragédie qui était survenue au temple sur Coruscant, était une réminiscence dans son esprit.

Il fouilla dans les lambeaux de sa mémoire pour ne pas oublier que la voie qu' il avait choisit, son désintéressement, était uniquement voué à cette geste et à la quête d' un monde meilleur.

Il luttera pour toujours contre le mal et son bras sera l' instrument de cet idéal.

Il plissa les yeux et fit le vide en lui pour entrer en communion avec le fluide du pouvoir.

Sa méditation trouva ce qu'il cherchait.

Il se mit à courir à faible allure, toujours en évitant de s' exposer sur les sentiers, vers l' objet de sa recherche.

Il déboucha à hauteur d' une clairière enneigée, où se chamaillait l' être à l' apparence désopilante.

Il esquissa un sourire en coin, en voyant la petite créature qui se battait dans une pluie de feu follets, tout en rangeant dans une besace ce qui semblait être des champignons et autre racines.

 

- Je vois que tu t'es fait de nouveaux amis et qu' encore une fois tu n' as pas modéré ton enthousiasme.

Dans un cirque furibond, le petit être de poil gambada jusqu' à lui en traînant dans son sillage le cortège des lampyres fluorescents.

Le jedi sourit au baragouinage et au regard de jais de l' Ewok.

En ajoutant le geste à la parole, il semblait s' expliquer en haussant les épaules de manière contradictoire.

D' un geste de la main, Aries déversa un doux flux mystique de la Force et le balais de lumière se retira dans la forêt.

L' Ewok gloussa d' étonnement, il regarda les insectes magiques partir et s' évanouir comme de la poussière.

Il considéra Aries comme un magicien de bon augure.

Et comme pour l' en remercier, il lui fit une accolade enjoué contre un pan de la bure.

 

- Tu viens, reste prêt de moi nous partons.

Le jedi avait cultivé avec l' âge, une certaine indulgence envers toutes les créatures de l' univers.

Durant de nombreuses péripéties, il dut escorter et assister de surprenants individus ces dernières années. Mais ce qui fut le plus invraisemblable, était qu' il s' était mit à apprécier à voyager avec ce petit être poilu qu' il rencontra lors d' une exploration sur une lointaine planète.

Et depuis, il c' était surpris à se corriger dans la perception de certaines choses et cela lui avait apporté une sagesse tangible qui l' avait sortis d' embarras plus d' une fois.

Lors de ce voyage avec ce petit ourson en peluche, qui dès lors ne le quittait plus, il avait découvert que cet être, des plus anodins, avait une grandeur d' âme, une intelligence et un comportement curieux, courageux, qu' il n' avait jamais vu.

Ce farfadet velu, l' avait étonné plus d' une fois et il possédait quelque chose d' innocent et d' immaculé.

Il n' avait rien à envier aux autres races de la galaxie.

Une amitié s' était crée et cette rencontre aida Aries à se reconsolider dans ses actions et dans l' inertie de la Force, suite à son égarement.

Les deux aventuriers cheminèrent dans la steppe d' Aldérande.

L' Ewok adoptait l' attitude et l' allure du jedi, imitait avec assiduité les gestes et les déplacements comme s' il s' agissait d' un jeux ludique dans lequel il apprenait un savoir faire qui lui était inconnue.

Ce que le Twi'lek appréciait avant tout, c' était l' attention dans laquelle le petit être velu appliqué avec soin ce recopiage. Un sens d' observation, une précision dans le détail qui frisait l' entendement.

Cela le rendait encore plus attentif et fort était de constater, que dans leur mouvance, ils leurraient même l' écosystème ambiant.

Le jedi était de plus en plus dubitatif de voir, que ce petit compagnon pouvait se mouvoir avec aussi d' aisance et de pragmatisme que lui dans un environnement inexploré.

Ils sont de bien étrange et remarquable créature.

Ils arrivèrent à l' orée du bois dans lequel il se trouvait et Aries stoppa net en mettant machinalement la main en arrière.

Il sentit le pelage du visage hirsute du petit bonhomme de poil se cogner contre la paume de sa main et l' entendit maugréer d' une voix fluette en fronçant les sourcils.

Le Twi'lek lui intima de ne pas faire de bruit.

Ils entendirent un court d' eau harmonieux et examinèrent le terrain à découvert. Un pont relié deux berges.

Le petit ourson, dansait d' impatience prêt de lui et Aries reformula son geste.

La nature ne les dissimulerait plus et il ne voulait pas risquer de se faire montrer maintenant.

Il aperçut un mouvement de l' autre côté du pont et reconnu la silhouette d' un garde impérial. Il songea à la missive de son maître.

Il regarda au delà du champ et son regard traversa les arbres, la roche et discerna dans la vue de son don qu' ils se rapprochaient de leur destination.

Enfin il reporta son attention sur le gnome farouche, qui se blottissait contre sa jambe et le regardait avec de grands yeux d' ébène et une moue interrogatrice.

Il s' accroupit et lui dit à voix basse.

 

- Tu vas rester ici dans le bois. Surtout, tu ne fais pas de bruit. Je reviens te chercher.

L' Ewok protesta en tenant un lekku du Twi'lek et ouvrit sa besace. Une odeur de feuilles séchées, de terre, de racines et de graminées picota les narines du jedi et l' Ewok sorti un genre de fronde artisanal.

Il le lui tendit.

 

- Restes-là. Et surtout, ne fais pas de sottises tu as compris ?

Aries referma la musette et remit la bandoulière sur les épaules de fourrure noire du cueilleur.

Il ébouriffa la tête de son ami et un instant plus tard il se mouva hors du bosquet. L' ourson s' asseya dans les fougères, chipa des bâtonnets dans son sac et les mâchonna en bourdonnant bizarrement.

 

L' atmosphère de la planète favorisait la vie des majestueux arbres qui poussaient dans l' hétéroclite maquis. Un genre d' espèce résineux, s' élevaient vers les cieux comme voulant défier les montagnes elles-même.

Certains d' entres eux, semblaient doués d' une intelligence si bien qu' ils avaient des formes élancées pour minimiser les dégâts que pouvait causer le climat neigeux qui s' installé à différentes saisons.

La pèlerine du gardien jedi le protégeait également du froid.

Laissant le frottement de ses bottes sur les hautes herbes, il contourna la friche boisée.

Se souvenant des cours au temple, où il avait apprit que tout être biologique du monde animal ou végétal, s' adaptait et profitait de changer son évolution pour pouvoir survivre à des périodes d' environnements défavorables.

Des sécheresses prolongées, où bien quand le sol était gelé où bien encore aux régions ventées où la pollinisation était certes un atout pour la biodiversité mais pouvait aussi être néfaste voir très dangereuse.

Aries, n' étant pas un féru en la matière, il en déduis tout de même que si la majorité des essences végétales était de type conifère, c' était que le climat était plutôt rude.

Peut-être y avait t' il de quelconques habitats moins hostiles.

Si il y en avait sur Aldérande, il devait se trouver d' autres variétés et espèces caduques. Du moins, il n' en avait pas vu jusqu' ici.

En revanche, la multitude de fleurs odorantes et voyantes tapissaient aussi bien les bois que les plaines, que les zones ombragées et cela devait sûrement dire que la planète bénéficiait d' une faune riche et abondante qui favorisait la prolifération d' insectes et donc la pollinisation des espèces.

L' image de l' Ewok courant en toute hâte dans son esprit, avec les bestioles luminescentes à ses trousses, lui affirma l' authentique exemple de la diversité et de la variété dont disposait Aldérande.

Un clair de lune se déversa sur le bord du ruisseaux et il prit le soin de s' y dérober.

Des ronces griffèrent son armure, ses jambes passaient au-dessus de grosses racines noueuses, des branches et des épines l' éraflaient à son passage.

Telle un fantôme dans un monde d' émeraude, de jade et d' aigue-marine, Aries ne perdait pas le but de sa mission, mais ne restait pas moins sensible aux merveilles qu' offraient ce genre de planète.

Peut-être étais-ce parce que son monde natal était aride et austère...

 

Il remerciait la Force silencieusement d' avoir accordé cette beauté à ce monde en proie à la folie.

Il rencontra au bord du cour d' eau, des arbres d' un nouveau genre et il devait à certains endroits baisser la tête.

Tout en faisant ainsi, il ne pouvait se retenir de s' extasier.

Il se formait entre les arches des rameaux de ces arbres, aux étranges aiguilles, de longues lances de glace suspendues et qui scintillaient dans les rayons de lune comme des chandeliers.

Des flocons de neige étincelaient dessus, comme des pétales argentés et flottaient dans l' air comme d' étranges fées.

 

*

 

 

Pendant ce temps...

 

La fin de journée était curieusement tiède, le ciel d'un brun nauséeux était chargé de cumulus aux formes grossières.

Les fusillades entre les gangs de hutt avaient cessés rapidement quand les annonces dans les hauts-parleurs déblatérèrent leur laïus au voix robotique et avisés l'ouverture des établissements et autres bastringues alcoolisés.

Il était clair, que dans ces taudis, les bandits et autre malfrats laissaient peu de place aux gens qui, éventuellement, aimeraient flâner, scanner des images pour faire un bel album photo, où encore mieux, des enfants pouvant rire et gambader.

Comme beaucoup d'autres bâtiments de Hutta, le motel du coin était une ruine pourrissante.

C'était un immeuble qui, autrefois peut-être, avait connu des jours meilleurs.

L'intérieur avait été plus ou moins modernisé contrairement à la façade qui était criblé de tirs de blasters.

Ce n'était évidemment pas fameux à dire, mais on était obligé d'admettre qu'il y avait pire sur cette foutu planète que le motel du pain d' Épice.

Le comptoir de l'accueil était altéré par une existence sans entretien et avait triste mine. Derrière ce dernier se tenait Big bird, un gros Trandoshan qui faisait office de réceptionniste.

Big avait horreur que des inconnus entrent dans son hôtel croulant.

En fait, il détestait également les habitants de Hutta qui avaient pris l'habitude de venir ici. Mais il les accueillait naturellement par peur des représailles de la pègre des Hutts. Envoyer paître un accoutumé, résulterait peut-être à signer son arrêt de mort.

Aussi, depuis la disparition tragique de sa femme, avait t' il sombré dans une solitude morne et extrême.

Trafiquant d'alcool et malhonnête, il se faisait un devoir d'ignorer les étrangers.

Ces derniers n'apportaient que des ennuis.

Il ne pouvait se fier à personne, même pas à sa propre famille. Ils l'avaient dépouillés, par le biais de mascarades toutes aussi frauduleuses, du maigre bien que sa femme décédée avait pu lui concéder. Hormis ce motel miteux disait t' il. Et il en était cependant content.

 

Une jeune cyborg, vêtue d'une gabardine rapiécée et lunette en guise de serre tête, entra nonchalamment et s'asseya sur un siège délabré devant lui au comptoir.

Pendant qu'il gribouillait dans le registre d'une main et qu'il fermait la desserte à clefs de l'autre, Big eut la certitude qu'elle allait encore l'emmerder.

Il ne s'arrêta pas pour autant, cette cyborg aux allures de gosse et au jolie minois l'agaçait au plus haut point et puis il n'avait pas envie de causer. Comme la plupart du temps d'ailleurs. Big remarqua qu'elle demandait rien. C'était mauvais signe.

Le seul son audible était à présent le ronflement continuel du moteur rudimentaire de la soufflerie.

Il fit comme s' il ne l'avait pas vu puisque son envie de communiquer était toujours inexistant. Si seulement elle ne pouvait rien dire et se barrer ça serait bien. Évidemment lorsque la jeune cyborg le hala, il lui fut impossible de l'ignorer plus longtemps.

 

- Hé Birdy ! Sers-moi un coktail corellien !

Le Trandoshan n'avait même pas relevé la tête. Il lui était impossible de savoir, si il devait lui en coller une où si il devait prendre ses jambes à son cou subitement. Il n'en savait rien.

Ce qui lui restait de raison le poussa à rétorquer d'une voix grondante.

 

- Tu te crois où sale môme dans un palace ? Puis m'appelle pas comme ça je t'ai déjà dit ! Dégage avant que l'on te rajoute des implants bioniques supplémentaires, j'ai pas le temps de jouer va faire des châteaux de sables d'accord !

La réprimande rocailleuse, aurait pu remplir une pleine pinte de cailloux ça aurait été la même chose.

 

- Oh allez Big lâche du leste un peu y a pas eu beaucoup de morts aujourd'hui...

Le réceptionniste dodelina de la tête, désespéré et ne sachant plus que faire, il glissa une main sous le comptoir et en retira une bouteille de verre jaune à moitié pleine, estampillée Corellia.

De l'autre main, il attrapa de la glace dans un sot qu' il jeta dans le verre, puis il versa le liquide dans un bruit de goulot. Une fois le verre à moitié plein, il rangea la bouteille sous l'établi. Elle voulu happer l'opportunité mais le gros Bird fut à son étonnement plus rapide et lui tapa sur la main brutalement et saisissant la choppe il ajouta.

 

- Tu n'as pas l' âge gamine ! Mais bon allez, je bois à ta santé ! Puisse la chance me sourire et qu'il t'arrive une bricole ça aura au moins le mérite d'être débarrassé de toi haha.

Sur-ce il but d'un trait le breuvage dans un rictus d'alcoolique plus que notoire et éructa bruyamment.

 

- Ha ça fait du bien par où ça passe héhé.

Il tourna le dos et rinça le verre dans un petit évier enchâssé dans le mur, l'essuya et le rangea aussitôt dans le placard dans un tintement de verres et de bouteilles.

 

- Ca fera cinq crédits sale gosse et dépêche.

Elle poussa un soupir d'écœurement et mis la main à sa poche comme si elle allait accéder à l'addition sérieusement.

Elle lui tendit la main avec le majeur relevé.

 

- Le crime ne paie pas tu sais bien Big. Elle lui fit un clin d’œil.

Sous un nez répugnant, le large sourire barra le visage de Big. Une fraction de seconde, il y eut comme un moment d'amusement et cela détendit quelque peu l'atmosphère.

Même si la jeune cyborg savait que très vite, l'acariâtre Trandoshan allait revenir à l'aigre.

Après tout, ils étaient sur Hutta.

 

- Pauvre petite, j'en ai marre de te voir tu sais. Ce n'était même pas une question. Il ne souriait plus et il inspirait profondément par ses ignobles narines dilatées.

 

- Y a trop de raclures malpropres ici et j'ai bien peur que tu en fasses parti Birdy pourtant tu dissimules un cœur gros comme ça.

Elle le considérait à nouveau et penchait la tête sur le côté en direction de l'extérieur pour accentuer ses dires. Le colosse haussa les épaules et lui fit part de la fermer un peu car il commençait à se lasser.

A présent, ils étaient silencieux dans le hall du pain d’Épice. L' un debout dans son sombre mutisme à classer ses manuels de comptes. L' une à moitié assise et accoudé au comptoir à inspecter le contenu de divers bibelots qui jalonnaient l'établi. En guise d'excuse, elle lança un sourire nerveux à Big.

 

- Tu as vu Runo aujourd'hui..?

Cette fois-ci, le réceptionniste allez s'en servir un double bien corsé.

 

Le silence sépulcral de l' appartement était rompu par un dialogue de sourd, joué par de piètres et insignifiants personnages qui provenait de l' écran encastré dans un des murs.

Le lieux, un logis potable qui avait de ci de là des décorations pour ne pas paraître spartiate semblait plus présentable que le locataire de l' endroit qui était affalé sur un sofa. Des draps et des couvertures formaient un monticule au pied de ce dernier.

Sans fournir aucune attention aux palabres publicitaires de la vidéo le résidant vagabondait son regard sur les diverses formes que la fumée de l' encens dessinait. Des petits nuages éphémères tels, que des toiles abstraites, qui montaient vers le plafond.

Dans un des salons de l' un des hutts, une ravissante Twi'lek lui avait offert ces bâtonnets parfumés après qu' il est eu l' obligeance adéquate de la séparer d' un grief délicat à son encontre.

Elle avait appréciée son éloquence juste et séduisante. La tournure des choses se rangea à son avantage puisque son intervention avait enclin la sympathie des gens du salon.

Elle avait donc acceptée de boire un verre en le prenant par le bras et lui offrit un charmant moment.

Altérant de ce fait l' ambiance et attisant la jalousie de certains énergumènes. Leur conversation se conclua par un mélange mutin, de regard soutenue et d' allusions taquines.

C' est avec des mirettes ambrées pleines de malices qu' elle c' était levée et lui avait déposé un tendre baisé sur la joue.

<< Merci beau Chiss...>> Leur bouche était à quelques centimètres l' une de l' autre et il pu sentir son souffle suave. Pantois après cette candeur, il accepta sans rien dire la boîte qu' elle lui tendait et elle se déroba comme une anguille.

Il rentra donc seul, malgré sa tentative et la journée tirât à sa fin.

Pendant qu' il sortait du salon les mains dans les poches il pensait qu' après une telle scène et en croisant les regards envieux, qu' il ferais peut- être mieux de rentrer s' il ne voulait pas avoir d' ennuis avec les différents baroudeurs de l' espace. C' est un peu avec la mort dans l'âme qu' il rejoignit son appartement et il resta une partie de la soirée sous l' extase de ce baisé mielleux.

Il s' était donc endormis après avoir mangé un reste fugace de viande et de vin gâté devant un programme holographique rediffusant une course de speeders professionnels et de l' écran murale. Il avait passé tout le lendemain à lambiner et à errer dans le logis comme un coyote solitaire. A chaque fois qu' il faisait une excursion dans la cuisine dans l' espoir de trouver quelque morceau de choix oublié, il constatait que c' était peine perdue.

Il ne prêtait plus attention quand à l' évier qui débordait d' assiettes sales bien qu' il y est eut un appareil à disposition pour le lavage.

Malgré cela la cuisine arrivait à se maintenir dans un état de propreté satisfaisante malgré l' absence de coopération de l' occupant des lieux.

Il sommeillait donc sur le divan quand un grésillement strident se fit entendre.

Le Chiss tourna la tête tout en fronçant les sourcils. L' avertisseur sonore continua d' émettre. Se relevant pour s' asseoir sur le bord du canapé il plissa les yeux et se massa les tempes. Le signal clignotait d' une lumière jaune et il regarda sa montre. Ca continuait de sonner et il ragea à la persistance de ce trouble paix. Il se leva complètement, dépenaillé et activa le communicateur près de l'écran.

 

- Oui ? Lâcha t'il d' un timbre enroué, un peu rauque.

- Runo c' est moi ! Tout va bien ?

La casse pied de service lui rendait visite et il mit quelques secondes avant de répondre.

 

- Qu' est ce que tu veux Hannah ? J' ai pas envie d' être dérangé.

- Ho ça va cache ta joie toi aussi ! Dis-moi tu as fait encore un baroud théâtrale hier chez les gastéropodes !

Il ne pouvait le nier. Abasourdi, alors qu' il était penché au dessus du transmetteur, il chuchota comme à lui-même. Que ça soit en bien comme en mal il s' en fichait...

 

*

 

 

Il lança les ondes de son pouvoir sur le garde impérial et découvrit qu' il était accompagné de deux droïdes de combat. La forêt s' étendait autour de lui tandis qu' un simple pont le séparait des impériaux.

Le datacron ne devait pas être très loin. Il le percevait... Le jedi ne pouvait le voir dans la lueur éthéré de son esprit mais son instinct lui affirmait la véracité de ce sentiment. D' étranges gazouillements graves retentirent et ce parasitage se mêla à sa concentration, dérangeant un instant sa vigilance mais il refusa de se laisser aller à ce tumulte sonore.

Ternissant son ombre sur le sol les colonnes épaisses des feuillages vert des buissons se dressaient et lui offraient de quoi être invisible. Il se dissimula sous le pont entendant les mouvements électroniques des droïdes. Puis l' écho de botte qui marchait sur le ponton, puis plus rien.

Le jedi Twi'lek plissa le nez, perplexe. Un rayon balayait de gauche à droite sa cachette dans un faisceau rougeâtre.

Pendant un court instant, il ne bougea pas, laissant le flux de son énergie apaiser son émotion. A ce moment précis une paix intérieure qu' il n' avait dès lors jamais perçue le fit voyager au delà de sa position.

Le transportant un jour d' hiver...

Alors qu' il était enfant, le coupleur d' énergie d' un module de course vétuste qu' il avait réussit à rassembler avait explosé. La déflagration l' avait projeté dans un fossé à quelques distances d' un gisement de Ryll. Le filon scintillant de rouge et d' orange, s' était tari et commençait à se dissiper. A sa grande joie, un échantillon de pierre écarlate s' était détachait et lui était intacte et resplendissait dans un halo du plus beau des rouge. Il avait reprit son souffle, son visage tout enduit du souffle de l' explosion et tout en haletant il avait ramassé le morceau de pierre et le contemplait entre ses mains.

Il fut heurté par la précisions des images de ce songe. De ce toucher crépitant que matérialisé le cailloux de Ryll et l' odeur qu' il dégageait et qui flottait dans le rêve.

Même étant tout jeune, il se souvint à ce moment là, qu' il s' était questionnait sur l' exposition au gisement de Ryll. Il espérait que ce n' était pas néfaste pour lui. En fait il n' en savais rien.

Il portait un foulard sur la figure et il était protégeait par une paire de gantelets. Il était déjà prévoyant depuis qu' il était gamin et cette vision le rassura.

Extirpé soudainement de ce songe il vit l' ombre de l' impérial se pencher par dessus la balustrade du pont et Aries sorti un bras de son abri et aveuglément saisissa le col de l' infortuné et le tira à lui.

Fommmp.

Le bruit sourd du placage au sol amortie par la Force et le coup derrière la nuque endormie le malencontreux garde nocturne. Il tira le corps sur les galets et la tête de l' assommé pivota lentement sur le côté.

Les droïdes n' alertèrent en rien le calme de la nuit et même le bourdonnement des grillons n' avait pas cessaient leur bruit.

Quoi qu' il en soit, Aries n' aimait pas ça. Son instinct lui disait de faire attention, les droïdes étaient des machines de combat. Il s' avança hors de sa cachette, le pommeau de son sabre à la main.

Il savait qu' il devait économiser son énergie, aussi en ayant mis à l' abri l' Ewok, il devait faire diversion pour contourner la vigilance des droïdes et passer sans faire d' esclandres.

Il voulait accomplir ce devoir dans le plus total secret. Donc ne pas s' engager en confrontation direct.

Avoir neutralisé le garde dans le silence avait était une bonne chose. Mais il devait faire vite désormais.

Il projeta une onde de Force et provoqua volontairement un éboulement de pierre sur la parois d' une pente rocailleuse et les droïdes lourdement armé de leur arsenal quittèrent leur position pour aller vérifier la nature de l' effondrement inopiné.

Il profita de l' occasion pour s' engager à tout allure dans la mouvance de la Force en laissant un léger son de bottes contre la boiserie du ponton.

Il évita facilement leur circonspection et sprinta le long d' un couloir rocheux et franchit une bifurcation.

Il arriva à hauteur d' un complexe. Plus précisément sur une passerelle métallique où étaient entreposées quelques cargaisons et autres containers laissés à l' abandon.

Un bruit de poulie se répercuté en écho autour de lui. Un câble était solidement encré sur un réceptacle de même matière que la plate-forme et descendait au loin vers un tertre submergé au milieu d' une étendue d' eau. Puis tout d' un coup une perturbation dans son instinct alerta son esprit.

Il avait au détriment de cette trouvaille, fléchi sa concentration avec la Force est un blaster le menaçait à bout portant par dessus l' épaule.

 

- Pas un geste. Dit une voix dans un respirateur buccale.

L' un après l' autre, deux soldats impériaux le menaçaient de leur arme et les claquements de gâchette s' armèrent dans l' obscurité. Aries affaissant doucement les épaules, respira profondément.

 

- Tournez-vous lentement et identifiez-vous !

Rapide, leste et agile l' ardent éclat azuré embrasa l' endroit et deux détonations de laser assourdis fendirent l' air en direction de la silhouette sous son manteau. L' éclair incandescent renvoya les jets dans le casque du premier protagoniste qui tomba à la renverse sur un caisson. Sans marquer la moindre pause, la foudre bleuté balaya à la verticale l' atmosphère devant elle et perfora en plein centre le thorax du deuxième.

Le nuage de cautérisation masquant le visage de ce dernier.

Aries abaissa son sabre laser, en proie à un sentiment de fierté légitime.

Il était devenu un bretteur aguerris et il dégainait rapidement. La voie du gardien s' étendant désormais devant lui.

Il ferma un court instant les yeux et chassa le sentiment plaisant de voir ce qu' il était capable de faire quand sa vie de jedi le confrontait à ce genre de situation.

Il était moins doué quand il s' agissait d' être attentif avec les émotions et d' être vigilant à ce qu' il ressentait. Pour cela il avait encore beaucoup de chose à apprendre...

Ca s' était plutôt la spécialité de Nolàn.

Il fit une rotation de la main sur la poignée de son arme et pressa le déclencheur. La lame crépitante se rétracta dans un murmure éraillé laissant un vaporeux parfum d' ozone dans l' air.

Il se retourna et écouta de nouveau le treuil qui vrombissait en faisant tourner le câble sur une distance assez éloignée jusqu' au petit monticule en contre-bas.

Il questionna la Force et examina autour de lui s' il n' y avait aucun danger. Il constata après un court instant que le tapage n' avait rien alerté. Le cordage de fer était dans sa phase d' ascension et le Twi' lek vu la possibilité de se suspendre au crochet du treuil qui montait vers lui.

Un des datacrons étaient ici.

Il le savait.

La descente en rappel le long du câble avait une proportion démesurée.

Les jedi étaient sensés à ne pas être sujet au vertige mais il ne pouvait renier son étonnement au fait qu' il soit là suspendu dans le vide.

Il sauta et se réceptionna derrière des cuves dont il ignorait la contenance. Sa clairvoyance lui insufflait qu' il avait vu juste car il pressentait fortement la présence de ce qu' il cherchait.

Il contourna et s' approcha d' un amas de paquetages et de malles, gardant son arme en main. Il avait eu assez de surprise jusqu' à maintenant.

Le tertre était désert et à l' abris derrière les caisses il s' assura que personne était à proximité avant de défaire les attaches d' un coffret rehaussé d' un symbole. Le jedi présuma qu' il devait s' agir d' un blason d' une des maisons nobles d' Aldérande. Il ouvrit le boîtier.

Il était là.

Un cube mystérieux. Parfaitement symétrique, magnifiquement ouvragé. Nimbé d' un halo cristallin.

Le dé éclairé ses mains et son visage.

Il était si léger qu' il le sentait à peine entre ses doigts. Alors que ces artefacts possédaient des savoirs perdus, renfermant des adages complexes d' une autre époque.

Il se demandait même s' il n' était pas tout simplement vide tellement qu' il lui semblait tenir une plume.

Il frissonna. << Soit attentif à tes émotions Aries .>>

La voix de maître Nolàn résonna dans son esprit et il referma le coffret doucement.

L' expérience il était en train de l' acquérir perpétuellement.

Le Twi' lek récupéra donc le datacron puis l' enveloppa dans un banal tissu en patchwork et le rangea dans la poche de sa bure.

Pour l' artefact suivant il n' avait aucune idée d' où il pouvait bien se trouver.

Il pensait rejoindre un avant poste pour soutirer des informations.

Tout ce qui savait c' était qu' il y avait eu une discorde dans un des domaines concernant le ravitaillement en divers équipements. C' était potentiellement, un début de piste.

Il fit promptement le tour du tertre à la recherche d' une issue mais il se tenait sur un îlot entouré d' eau et son regard recroisa le câble qui s' apprêtait à remonter vers la plate-forme.

Il lâcha un soupire et esquissa un sourire en coin.

Il marcha vers l' élévateur. Il allait devoir se suspendre encore une fois.

 

*

 

 

Elle se précipita sur Runo pour lui reprendre le disque de données.

 

- Rends-moi ça !

Debout devant l' écran, avec un sourire carnassier, Runo surplombait d' une tête Hannah Stero et levait le bras tenant le dit objet vers le plafond. Il regardait le visage bronzé et juvénile de la cyborg.

 

- Ou as-tu trouvé ça ?

Elle tira ses cheveux en arrière et les coinça sous ses vieilles lunettes de mécanicienne. Il faisait chaud et ses cheveux lui collait la figure. Elle prit appui sur l'avant- bras du Chiss, sautilla et valsa comme une jeune adolescente autour de lui pour attraper le disque. Elle réussit à faire tomber dans son agitation la boîte d' encens ainsi qu' une tasse en céramique. Des tintements étouffés retentirent quand tout ceci heurta le sol.

Le Chiss gronda en lui tenant le poignée.

 

- Répond Hannah d' où viens ce bloc de données ?

Puis se libérant de cette emprise elle croisa les bras sous sa poitrine en détourna le regard et fit une moue renfrognée. Lui faisant comprendre comme souvent qu' elle aimerait bien qu' il arrête d' être rabat joie et qu' il devrait plutôt jouer un peu avec elle.

Son regard se posa sur l' ouverture de la pièce du fond et elle haussa les sourcils.

Elle aperçue des étagères où régnait un sacré fouillis.

Il lui semblait discerner un ceinturon de mercenaire, un plastron en kevlar, des sacs à dos... Elle remarqua aussi un poster glamour d' une pin-up Twi' lek au formes voluptueuses sur le mur mais aussi des pisto-lasers, des papiers froissés...

Une forme drapée semblait recouvrir le buste soit d' une statue, où d' un quelconque objet y ressemblant.

Et pour finir, non c' est pas possible...

Des balles de jongleur phosphorescents ?

Découragée, elle reporta ses yeux sur le reste de l' appartement.

Le contraste était plus qu' évident. Ici tout était dépourvu d' objets personnels. Ce qui sur le moment la surprit un peu. Elle avait toujours pensé que chez Runo les sentiments ne devaient pas occuper une grande place dans sa vie. Mais quand elle glissa brièvement de nouveau son regard vers la chambre, Runo s' interposa et de sa voix grave et musicale il ajouta.

 

- Alors ?

Elle leva la tête et regarda le visage bleu de Runo. Révélant une mâchoire carré et des yeux rouge. L' ombre du Chiss se détachait sur elle, non seulement il avait belle allure mais aussi il était un des types les plus séduisant d' Hutta.

 

- Je l' ai pris chez le Hutt. J' ai entendu une conversation et la chapardeuse que je suis à dérobée ces fichiers je voulais en étudier le contenu plus sérieusement chez moi.

Elle haussa les épaules en s' entendant parler, elle avait fait exprès de prendre l' attitude d' une petite fille commettant une bêtise. Mais elle parlait à Runo, avec lui elle s' amusait à faire la pitre tout ça dans l' espoir d' attisé son évolue sur elle.

Mais depuis pas mal de temps le Chiss semblait n' éprouver plus d' attirance envers aucune femme.

A part les Twi' lek...

La cyborg se demandait bien pourquoi d' ailleurs il avait un faible pour les Twi' lek.

 

- Je... Je me suis introduis dans la salle des comptes du Hutt. Je n' ai même pas commis d' infraction le sas était ouvert !

Elle se tut, détournant les yeux sous le regard intense de Runo. Le reste était assez évident.

Le Chiss sans rien dire introduisit le disque dans le moniteur et le projecteur holographique se mit en marche dévoilant deux individus masqués se faisant face.

 

- Hey, Runo !

- Attends, silence ! Runo fronça les yeux.

Le lien bien que brouillé laissé entrevoir, de manière flou, l' intérieur d' un imposant cockpit avec de lourdes machineries qui emplissaient l' endroit autour desquelles serpentaient des passerelles.

Un sombre personnage, un genre d' émissaire peut-être, portait un masque d' épouvante. Il tenait à bras le corps, avec facilité, un énorme Gamorréen au dessus du sol.

De grands pistons tournaient et cognaient, générant de l' électricité dans un martèlement rythmique tandis que des tubes crachaient de la vapeur à intervalles réguliers.

 

- Votre manque de discernement m' accable.

- Il s' agit d' un des fleurons de la République Galactique. Un service spécialisé de l' ordre jedi...

- Je veux les coordonnées de ce vaisseaux, ne mets pas ma patience à l' épreuve !

- Mais..! Je ne comprends pas votre insistance c' est un vaisseau de guerre lourdement armé...

- Il est bien peu de chose comparé au côté obscur...

- Cela suffit messieurs. Laissez-le ! Ces chamailleries sont absurdes.

- A votre gré...

Puis le message holographique se coupa.

Après avoir repassé encore et encore l' enregistrement Runo enfonça lentement la main dans sa poche pour en sortir ce qui ressemblait à un comlink puis il gagna la pièce du fond.

 

- Hé mais où as-tu eu ça ? Et que vas- tu faire ?

- Arrête de poser des questions. Il ouvrit une penderie, prit un trench-coat et le jeta à la cyborg.

- Enlève le disque et débranche le lecteur sur le moniteur, j'ai plus que celui-là... Tu es une mécanicienne je vais avoir besoin de toi.

Soudain curieuse, Hannah enfila l' imperméable, qui lui était trop grand, retira le disque et débrancha le lecteur. Excitée, elle couru derrière lui.

 

- Hé mais ne me dit pas que tu vas voir le Hutt ?

Il se retourna vers elle avant de continuer sa préparation. Elle vu sur son visage que toute trace de plaisanterie ne figurait pas sur ses traits. Son regard était grave et intense.

Elle se sentit rougir.

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  • 3 weeks later...

 

CHAPITRE 2

 

 

 

 

 

Mémoires brisées

 

 

 

 

Elle regardait un hologramme, qui représentait une forêt calcinée sur des kilomètres à la ronde aux alentours d' une antique ruine, longtemps dans l' oubli.

L' atmosphère virulente la happa d' un seul coup, s' aidant du flux de la Force, elle goûta le silence.

Attentive à l' environnement ambiant, elle s' imprégna de l' endroit.

Il semblait se dégager un aspect de toundra chaotique.

Les archives du temple jedi, avec ses nombreuses armoires, étaient égayaient par des jeux de lumières.

L' ombre des statues, des héros de jadis, surplombait l' individu paré de sa bure auburn.

Elle déambulait au milieu d'une aura de mystère, la tête penchait sur les rangées.

Un endroit de sérénité dont l' effigie prêtait à de diverses interprétations, ce lieu de méditation conviait l'esprit à voyager et à explorer l'immensité de la galaxie et du lien conscient avec la Force.

Lors de son arrivée la veille, elle s' était étonnée que la bibliothèque soit si peu fréquentée, elle esquissa un sourire en coin et secoua la tête.

Des lekkus chatoyants, aurait t' on dit fardé d' un rose de dragée, formaient des appendices crâniennes de couleur églantine qui lui tombaient librement sur les épaules.

Elle se plongea dans son étude personnelle.

 

Le lendemain, elle prit très tôt le corridor menant aux archives, le soleil était levé depuis peu et baignait déjà par les verrières la salle de son éclat ambré.

Elle poursuivait la lecture d' un ouvrage sous format électronique qu' elle avait commencé à étudier tard le soir passé, lorsqu' elle ressentie une présence subtile. Une présence unique en son genre, qu' il l'avait toujours rassuré.

Le timbre plaisant qui se matérialisa lui rappela combien elle était redevable.

 

- Les archives constituent la plus importantes source de savoir. Il n' y a pas d'ignorance, il y a la Connaissance.

Je ne suis pas un spécialiste de l'empire infini et de ces vieilles histoires interstellaires et je doute qu' il y ait sur Tython quelqu' un qui s' intéresse à cette ancestrale civilisation et à sa perdition.

Mais, j' ai entendu dire qu' un jeune guérisseur dont les capacités ne sont plus à démontrés était récemment revenu sur la planète.

Elle fut comme toujours, surprise de la gêne que pouvait réaliser un compliment à l' égard d' un de ses anciens élèves.

 

- Les circonstances on fait que je me suis trouvé au bon endroit, au bon moment.

A Kalikori, si la matriarche ne m' avait pas envoyée un jour auprès de vous, je n' aurais pas connu votre enseignement. J' aurais été contrainte de progresser à tâtons, le résultat n' aurait pas était le même alors et j' aurais proposé mes services auprès de mon peuple.

Elle sourit.

 

- Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Les choses ne viennent pas par hasard, la Force à voulue qu' il en soit ainsi, ce n' est pas une coïncidence.

En se tournant vers son interlocutrice la Twi'lek recroisa avec enthousiasme le regard de la Togrutas.

Aussi grande qu' elle, le visage de nacre et l' éclat des yeux bleus du maître, qui avec le temps semblait se bonifier, n' avait rien perdu de sa prestance et de son charisme.

L' âge marquait les montrals et les lekkus du mentor qui bougeaient doucement, exprimant son allégresse de la revoir.

Et cependant, pour autant qu' elle en jugeait, elle gardait un rire clair, une grande ardeur dans son comportement.

Le maître constata que la Twi' lek faisait des efforts pour garder ses émotions sous contrôle.

 

- Alors, dis-moi. Comment vas-tu ma jeune amie ?

Cela fait plaisir de te voir depuis tout ce temps.

Elle joignit le geste à la parole et convia son élève à s'asseoir.

Avec aisance elle se glissa sur une banquette tandis que cette dernière s' asseya péniblement dans une alcôve de padawan juste à côté.

Suite à ça, le maître embraya et ria cordialement en ajoutant.

- Il fut un temps où tu passais des heures dans cette mansarde à étudier et à me poser des tas de questions avec des yeux ronds d'étonnement et de lucidité tu te souviens ?

 

La jeune jedi recouvra rapidement la mémoire. Et en réponse elle lui céda un sourire en coin silencieux.

- C' était une époque où tu étais moins préoccupé, lui souffla t' elle affablement.

Où tu passais le clair de ton temps sur le terrain d' entraînement où dans l' étude des holocrons.

Cela t' émouvait tout autant. Elle se contint quelques secondes.

Le sourire de la Twi' lek s' atténua rapidement pour retrouver la gravité d'un songe.

Elle mit un lekku dans son dos et secoua la tête. Son expression tournant à la nostalgie.

 

- Le souvenir que tu en as, est peut-être différent aujourd'hui, après toutes ces années, la réalité à pris un tout autre visage. Et avec le temps la perception est altérée.

Elle fit une moue plusieurs fois avant de se détourner, un peu mal à l'aise.

 

- Mais rassures-toi, s' enquit le mentor en l'observant.

Ton embarras est l' affirmation que tu es encore bien jeune et qu' il te reste beaucoup de choses à apprendre.

Elle pencha la tête sur le côté pour la regarder, elle lui souriait en cillant des yeux.

 

- Malgré notre code nous n' en sommes pas moins des êtres illuminés et encore plus réceptif que tout les autres.

Par le lien de la Force, nous sommes plus susceptibles d' effleurer toutes ces bontés que nous prodiguent l' existence.

Aux paroles du maître, l' espace d'un instant, elle se laissa à sa douce rêverie, le visage empreint d' un songe.

L' enseigne estima avec respect son ancien élève, elle ressentait que le souvenir qu' elle avait enfouie au plus profond d' elle, n' était pas estompé.

Un sentiment intense et puissant, caché, qui n' avait pas dépéri et qui brûlait d'une myriade d' étoiles envers quelqu' un.

Elle entrevit également qu' elle avait longuement était soucieuse vis à vis de cette pensée et qu' elle n' avait jamais véritablement trouvé de quiétude dans un coin de son âme.

Elle frissonna, comme elle percevait que le maître l' étudiait.

Ressentant le besoin de changer de sujet.

 

- Je vais bien maître, je vous remercie et je vous pris de m' excuser de ne pas vous avoir donné de nouvelles comme vous l' auriez souhaitez. Je crois être devenu un jedi différent que celui dont j' aspirais.

La Togrutas tandis le bras et lui tapota l'épaule, essayant de la réconforter avec commisération. La Twi' lek réajusta les pans de sa bure et s' installa plus confortablement.

Elle regarda autour d' elle puis elle posa son regard sur le maître, histoire d' apprécier ce moment et cette retrouvaille.

 

- Je suis tombés sur des débats, exposants l' existence de sous branche, commandités par le conseil.

Sous la structure de vaisseaux tambours battants, équipés pour le combat, mais à des buts d'Explorations et de recherches particulières. Il couvre des missions éventuelles, qui relèvent donc du conseil.

Les archives étaient encore déserte.

Le maître l'arrêta d'un geste de la main et porta son attention sur les statues pour l'inviter à observer. Puis, elle porta son regard vers la Twi' lek.

 

- Suis-moi nous allons poursuivre cet entretien dans mes quartiers, je savais pourquoi tu étais revenu ici. Elle lui fit une accolade, réjoui que son enseignement est porté de tels fruits envers un ancien padawan.

 

- Même si je partageais certains engouements du conseil, tu dois faire selon ta propre conscience.

 

Le logis du maître ne ressemblait à aucun des appartements, même les plus modeste que la Twi' lek avait pu voir.

Deux à trois fois plus vaste, l' endroit était séparé en deux pièces immenses qui tenait à la fois de bureau d'étude, de bibliothèque et de chambre.

Il était éclairé au plafond, par un lustre dans chaque pièce. Le sol dallé, encombré de tables, disparaissait sous des livres, des archives et des ouvrages. Une quantité de matériels électroniques, parchemins holographiques, projecteurs, scanners et microscopes.

 

- Vous vous servez de tout ça pour travailler maître ? S'enquit la Twi'lek.

Faisant montre d'un intérêt quelque peu enthousiaste, le mentor surenchérit.

- Le conseil trouve que mes travaux mettent à rude épreuve le service des archives donc j' en stocke une partie ici.

Un soupçon de jeu égaya le visage de la jedi.

 

- Voyons, voyons, fit son ancien maître en simulant un trou de mémoire en faisant un prompt rangement autour du seul bureau qui n' était pas trop chargé.

Elle pivota pour se tourner et désigna deux fauteuils perpendiculaires.

 

- Je vois que tu es à présent au courant qu' il existe plusieurs branches qui sont au service de l' ordre. Tel que les Explorateurs par exemple qui couvrent en effet toute la galaxie.

Elle avait entendue et lu de nombreuses fois des récits de voyageurs ou autre érudits qui sillonnaient l'espace.

 

- Il en va de soi qu' ils ne fréquentent que très rarement le temple au vu de leur vie singulière, enchaîna le maître.

Il y a un certain nombre d'avant-poste de ces corporations au quatre coins de la galaxie et la plupart d' entre eux se trouvent dans tous les dépôts Régionaux ou d' Ordonnance de la République.

Comme tu l' as mentionné tout à l'heure, tu présumes sûrement que ces corporations sont toutefois indépendantes. Dans leurs opérations de découvertes de nouveaux mondes, d' artefacts, d' espèces et de créatures, elles sont censées préserver les innocents des méfaits rencontrés en chemin, parfois ce n' est pas toujours le cas...

La sage Togrutas inspira longuement, comme si elle avait été personnellement blessée.

 

- Beaucoup de controverses et de mensonges, ont étaient le résultat d' histoires, de diffamations, menées par des individus peu recommandables au sein même du sénat. Quelques annales erronées entachent autant la réputation de ces corporations et de leur activité première. Tout ceci pour maquiller le dangereux but véritable dont ils garantissent le secret. A savoir, leur rôle dans la sauvegarde des reliques et des datacrons de l'empire Infini.

- Leur rôle ?

 

- Oui, chacune de ces congrégations est une base qui gère son propre vaisseau de reconnaissance longue portée. Ces bases sont plus ou moins spécialisées dans différents domaines. Les plus connus, sont ceux qui sont chargés d'établir les premiers contacts avec toute espèce susceptible de rejoindre la République dans la coalition galactique.

 

- Mais dans le cas où les espèces se montrent hostiles ? En disant cela, la jedi se rappela soudain une étude de sa formation datant de son adolescence.

- Pour ces espèces qui n' ont pas un abord facile, d' autres bases, telles que les corporations armées aux combats sont envoyées pour enquêter.

C'est pour cette raison, objecta la Twi' lek encore une fois dans a réflexion, que ces corporations comptent la plus forte proportion de chevaliers et de maîtres ? Cela aide grandement pour démêler la confusion de l'hyper-espace car ces maîtres cultivent un haut niveau de méditation. La Force Unificatrice ?

Tout à fait, je vois que tu apprends vite ! Cela me plaît !

Souviens toi la Force a sa propre volonté, entrer en communion avec elle c' est abandonner temporairement son corps afin d' évoluer dans le passé ou d' entre apercevoir l'avenir. Mais peu parmi notre ordre y parviennent.

 

La Twi'lek n' avait jamais jusqu' à ce jour, envisagé la Force sous cet angle et elle éprouva une perspective nouvelle. Comme un enfant qui vient de discerner quelque chose d' unique. Intuitivement, le mentor perçu cette prise de conscience et lui souria.

La vie est un long apprentissage ma jeune amie.

Mais pour en revenir au sujet, en d' autres termes, quand un individu est admis au sein d'un tel vaisseau, ce dernier doit prendre la mesure qu' il monte à bord d' une académie volante qui est commandité et qui devra rendre compte de ses actes certes, mais qui pourra s' assujettir à se délier de tout précepte.

C'est pour cela qu' il n' est pas rare que divers soldats, pilotes, mercenaires ou autre contrebandiers sont aux côtés de jedi dans ces corporations.

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