Ses yeux sang perdus à travers le hublot de son D5 Mantis, Midd'reyla'inrokini contemplait la planète Hoth convoitise de sa petite confrérie pirate.

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Ce désert blanc lui rappelait sa planète d'origine, Csilla. Elle ne geignait pas contre le climat qui y régnait comme la majorité de ses compagnons - ses mâles, toujours à chouiner- cela lui rappelait les rapides années de son enfance. Chez les Chiss, on atteignait beaucoup plus rapidement l'âge adulte que les humains et l'insouciance n'avait pas de place dans leur existence. Elle supportait, c'était bien le terme ses autres compagnons. Elle n'avait guère qu'un peu de respect pour les autres membres de sa race. Elle se contentait d'afficher un sourire faux devant les démonstrations amicales des autres membres de la piraterie. Tout le monde l'appelait Dreyla les noms Chiss étant imprononçables pour la plupart des autres races de la galaxie. Problématique d'efficience intellectuelle, du moins c'est ce qu'elle présumait.

Ne jamais faire confiance..., ne comptez que sur soi-même cette phrase paternelle était devenue son crédo , même si cela faisait maintenant plusieurs années qu'elle n'avait plus revu un membre de sa famille. Car si il y avait bien quelque chose que Midd'reyla'inrokini aimait par dessus tout c'était l'argent. Et elle avait vite compris que les Loups Blancs pouvaient lui rapporter énormément. Peu importe si elle devait se coltiner un ramassis d'aliens en tout genre, tant qu'il y avait du crédit galactique à la clé...

Le seul ami qu'elle avait c'était Claw son vaisseau spatial, elle l'avait surnommé ainsi en référence au vaisseau spatial Chiss.

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Elle pianota sur l'écran de contrôle et visualisa sa dernière cible. Un botaniste humain qui semblait en savoir beaucoup sur la plante que convoitait les loups blancs. Dreyla se souvenait de l'adrénaline de la traque. Le localiser avait été simple, le malheureux n'avait même pas l'air de savoir qu'il avait un contrat sur sa tête. Elle se souvenait de la tête qu'il avait tiré quand elle lui avait annoncé le but de sa venue. Avec un plaisir sadique, elle lui avait donné l'impression qu'il pouvait fuir mais c'était pour mieux le capturer ensuite.

Dreyla se délectait de l'étincelle d'espoir qui s'éteignait dans les yeux de ses proies et rien ne saurait remplacer cette sensation …. en fait si un gros paquet d'argent.

Toutefois, le botaniste ne savait en fait rien, pas vraiment étonnant de la part d'un humain , et les personnes le connaissant n'eurent plus jamais de nouvelles de lui.

Initialement, Dreyla avait rejoint la piraterie de part ses connaissances poussées en piratage informatique. Sa famille était liée à un des trois clans majeurs Chiss, le clan Inrokini, des experts dans le monde de la communication sur Csilla.

Son but, s'introduire dans les systèmes informatiques et soutirer des informations précieuses ou autres schémas rares. C'était très lucratif comme activité. Et de telles compétences étaient forcément intéressante pour la confrérie pirate.

Un signal résonna à travers Claw , apparemment, les Loups blancs avaient une nouvelle mission à lui confier...

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Un sourire carnassier apparut alors dévoilant ses dents blanches et marquant quelques plissures sur sa peau bleutée.

Encore de l'argent en perspective.

Dreyla, ses lunettes à souder sur le nez était affairée à réparer un des circuits du propulseur stellaire de Claw. Un geste brusque lui valut de s'entailler l'index et une goutte de sang se mit à perler.

Cette étourderie déclencha une vague de grossièretés dans la jolie bouche de la Chiss.

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Portant son doigt à la bouche pour absorber le liquide vital elle constata les nombreuses petites cicatrices que portaient ses mains. Trace de coupures ou brûlures récoltées le long de son existence. La plus profonde se située au sommet de son majeure et l'ongle lui-même était un peu noirci.

Dreyla avait une bonne mémoire et se souvenait à chaque fois de l'origine de ses blessures. Elle estimait qu'il y avait tout à apprendre de ses erreurs et c'était ainsi que l'on pouvait espérer s'approcher d ela perfection.

Sa plus importante brûlure elle s'en souviendrait, surtout la sensation du courant électrique passant à travers son corps la paralysant pendant quelques secondes sans pouvoir remuer ne serait-ce qu'un cil. Le moindre poil de son épiderme s'était dressé en réaction physiologique à la décharge.

Elle avait trop sûr de son fait, et n'avait pas dévérouillé certaines protections du système qu'elle avait piraté.

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Elle sortait juste de l'adolescence et s'était alors une période d'examen intense pour la jeunesse Chiss. Dreyla avait flairé le bon filon. Pirater le système éducatif Chiss afin de changer les notes de certains étudiants moyennant finance évidemment. Elle se souvenait avoir profité de l'influence de son clan et soudoyait quelques gros bonnets pour arriver à ses fins. Peu lui importait de dépenser beaucoup d'argent si au final elle était sûr de gagner deux fois plus. Le système était simple, à base d'impulsion magnétique permettant de modifier le registre des notes des examens, le plus dur avait été de pénétrer dans l'enceinte professoral et de fixer son petit appareillage miniature. Heureusement, sa paralysie n'avait pas duré et elle avait pû quitter les lieux à temps sans se faire remarquer.

Elle-même n'avait pas trichée à ses examens. Elle était trop intelligente pour s'abaisser à cela mais prenez un malin plaisir à faire payer un maximum les abrutis qui avaient besoin de "ses" services. Elle méprisait particulièrement ceux qui avaient besoin d'elle pour gagner leur diplôme. Mais elle avait toujours conservé précautionneusement sa liste d"employeurs". Après tout, si jamais un de ses Chiss devenait quelqu'un d'important, il serait toujours agréable d'avoir un moyen de pression . C'est fou comme certains étaient prêts à payer des fortunes pour se racheter un passé glorieux ou vierge de toutes incartades.

Dreyla revint au moment présent contemplant la petite plaie, encore une fois elle avait été trop sûre d'elle mais son sourire revint rapidement en voyant l'indicateur de chargement du propulseur passait de nouveau au vert.

C'était la Chiss tout craché, tempétueuse, impétueuse et efficace.

Nal Hutta , il y a un an …. , quelque part dans la capitale de la planète industrieuse.

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Les affaires allait mal pour le réputé et « respectable » marchand Mion'erald'polinori. Tout semblait aller de travers dans le commerce ces derniers temps. Son élevage de limaces vivantes périclitait , le met préféré des Hutts, il ne savait pas pourquoi ces saletés de gastéropodes hermaphrodites ne se reproduisaient plus. Il avait perdu là une source importante de revenus. De plus, voilà maintenant qu'une petite frappe locale marchait sur ses plates-bandes. De nombreux « commerçants » avaient été remarqués dans la capitale vendant de la poudre de champignon géant, une drogue hallucinogène puissante faisant les bonheurs de la faune nocturne de Nal Hutta.

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Nerald avait bien compris que pour gagner beaucoup , il fallait parfois faire le commerce de substances plus ou moins illégales et ses activités honorables étaient un bon écran à ses manigances plus douteuses. Posséder une importante partie des lieux de débauche était plutôt habile pour écouler la drogue mais voilà qu'un concurrent venait casser les prix.

Les limaces, la drogue, s'en était trop pour le marchand Chiss, il était temps que cela change et il tapa du poing sur son bureau signe de son agacement. La nièce d'un de ses puissants alliés étaient justement en escale sur la planète et il paraissait que la jeune femme était avide de faire ses preuves.

C'est ainsi que Dreyla obtint son premier contrat . Nerald ne pouvait faire appel à quelqu'un de la planète car il voulait que ses affaires restent confidentiels et comme tout bon Chiss qui se respecte , il ne pouvait faire confiance qu'à un autre membre de sa race.

Dreyla avait donc accepté le contrat fort lucratif qui lui avait été proposé. Elle le faisait autant pour son oncle que pour elle-même. Cela faisait plusieurs années, qu'elle n'avait pas revu un des membres de sa famille mais elle œuvrait toujours dans l'intérêt de son clan. Elle-même considérait les autres races comme stupides et ne lui arrivant pas à la cheville et cela lui parut donc naturel que le marchand fasse appel à un autre Chiss. D'après ce qu'elle avait compris, son but était de livrer le cerveau de ce petit trafic de drogue à son compatriote. Elle avait déduit d'après le ton utilisait par son employeur que celui-ci ne referait plus jamais surface. Nerald le préférait vivant mais si un « accident » arrivé, il n'en tiendrait pas rigueur !!

Il lui fallut donc dans un premier temps localiser sa proie. Pour cela elle dut fréquenter la faune locale peu recommandable.

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La plupart de ses « contacts » connaissaient les revendeurs mais pas la tête pensante. Pendant quelques jours elle avait remonté petit à petit les échelons de la hiérarchie des « Illusion Mushroom ». Elle avait fait miroité qu'elle souhaitait passer un accord pour approvisionner Csilla sa planète natale. Elle avait refusé de traiter avec des sous-fifres arguant de toute sa morgue qu'elle voulait parler à leur chef.

Après quelques hésitations, il sembla que ses « caprices » soient satisfaits. Il lui avait été demandé de venir seul, chose qu'elle avait évidemment consenti verbalement mais la présence ce soir là de plusieurs acolytes musclés à ces côtés démontraient qu'elle avait contourné les règles.

Malheureusement, le chef de la petite-bande n'était pas un imbécile et avait en fait envoyé son second.

La jeune Chiss perdit pour une fois son sourire ironique et s'avança les yeux plein de haine face à son prisonnier bien retenu par quelques de ses soudards. C'est alors qu'elle entama sa torture psychologique lui promettant d'atroces tortures, elle lui passait langoureusement le canon de son arme sur le front, la gorge , fit mine de tirer entre les yeux. Elle lui disait de s'imaginer le bruit du craquement des os de chacun des doigts. Elle s'approcha alors lui susurrant à l'oreille la promesse d'une émasculation.

La volonté du second chancela et il finit par avouer la planque de son commanditaire, un bordel non loin de là. Il ne resta plus qu'à finir ce qu'elle avait entrepris. Le malheureux ne vit rien venir trop occupé à reluquer les danseuses holographiques.

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Dans le même temps elle mit la main sur une importante quantité de drogue. La livraison de son colis et de ce petit supplément lui valut un joli petit bonus.

Tout le monde était satisfait , elle avait amassé un beau petit pécule et avait commencé à se faire une réputation dans son nouveau métier.

Le soir même , Dreyla s'était posée beaucoup de questions. Etait-elle capable de mettre en pratique les tortures promises ?? Promettre était une chose, agir en était une autre...

Toutefois ses considérations spirituelles s'évaporèrent à la vue du virement qui était venu crédité son compte galactique.

Les activités de la piraterie battaient leur plein. Les derniers raids avaient permis aux Loups Blancs de mettre la main sur des informations précieuses mais la dernière cargaison avait été une épreuve pour Dreyla.

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Lorsque ses compagnons avaient déchargé leurs « prises », son teint était devenue bleu pâle et son palpitant s'était accéléré. Elle voyait une nouvelle fois les créatures qui lui faisaient le plus peur. Elle en avait une peur panique . Elle d'habitude si sûre d'elle et hautaine perdait contenance face à ses chiens musculeux et hargneux. Certes les créatures pouvaient être mortelles mais le sentiment que déclenchait la présence des chiens attachés était pour le moins irrationnel.

Une sensation de chaleur s'emparait d'elle et si les autres n'étaient pas en train de les regarder , elle se serait certainement mis à courir pour mettre le plus de distance entre eux.

La Chiss avait prétexté ne pas se sentir bien et s'était retirée pour s'isoler. Elle se maudissait intérieurement, la réaction était épidermique et les muscles de sa nuque s'étaient noués.

Les chiens Salky étaient de manipulations génétiques afin de créer le chien de garde parfait. Mais les bestioles étaient pour le moins incontrôlables et parfois échappaient au contrôle de leur maître. L'armée républicaine avait donc décidé de ne plus utiliser ses chiens mais nombre d'organisations douteuses utilisaient ces chiens .

Il n'était donc pas rare d'en croiser à certains endroits. Toutefois, cette peur panique pour ces créatures remontaient à l'enfance de Dreyla et à sa vie sur Csylla.

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Une punition cruelle pour une incartade d'enfant. Pour une fois sa mémoire la trahissait, elle ne se souvenait même plus ce qu'elle avait fait, cela devait certainement grave vu le châtiment reçu. Elle revoyait simplement le visage cruel du chien Salky retenu par son maître qui affichait un petit sourire sadique. Celui-ci le maintenait juste assez loin pour qu'elle ne puisse être mordu mais suffisamment prêt pour qu'elle puisse constater la puissance de la mâchoire de l'animal et sentir l'haleine fétide de la créature. Le maître relâchait petit à petit les maillons de la chaîne mais gardait toutefois le contrôle. Cela avait été sa punition.

Encore un bel exemple de cruauté. Depuis Dreyla s'était endurcie, elle n'avait jamais oublié le visage de son tortionnaire et si elle le recroisait un jour, elle le tuerait certainement. Mais cette peur des chiens étaient maintenant gravée au plus profond d'elle.

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Comme tout être vivant, Dreyla avait ses forces et ses faiblesses. Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu'elle avait quitté le hangar et elle commençait juste à se calmer et à retrouver contenance.

Les dernières nouvelles n'étaient pas pour plaire à Dreyla. Voilà qu'on leur mettait dans les pattes des adeptes de la force. Cela ne voulait dire qu'une chose. L'Empire s'immisçait dans les affaires des Loups Blancs.

La salle commune de la confrérie était déserte aujourd'hui. La Chiss appréciait grandement ces moments de solitude et réfléchissait à la tournure que prenait les évènements récents.

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Quoi de mieux que de bons cerbères pour relater les faits et gestes de leur petite communauté. Il se dégageait des utilisateurs de la force une impression étrange comme s'ils étaient coupés des autres par une barrière invisible et incorporelle. Voilà déjà que trois d'entre eux avaient débarqués, un Sith et deux Zabraks. Mais ce qui énervait le plus Dreyla s'étaient qu'elle ne savait finalement rien d'eux en dehors de leur nom : Sadow, Rones, Stern. C'étaient encore tous des apprentis selon les ragots mais Dreyla elle-même pouvait sentir l'aura qu'ils dégageaient.

Mais pire que tout, elle était presque sûre qu'elle aurait à oeuvrer de concert avec eux. Elle n'était pas dupe, ils étaient là pour espionner pour le compte de l'Empire et garder sous contrôle les pirates de l'espace.

Regardant son reflet dans son verre, elle contenta de se sourire avec une légère moue narquoise et déclara à elle-même. "On ne met pas un loup en laisse."

Même si elle ne portait pas particulièrement ses compagnons dans son corps, elle se ne doutait pas qu'il y aurait du remous. Fenn avait le crâne aussi dur que ses poings paraissait-il et elle avait déjà pu noter la mine réprobatrice de celui-ci lorsqu'il jetait un regard au dénommé Rones.

Tandis que Kurita était très tempétueuse pouvait-on dire. Mais elle savait aussi se faire oublier quand il le fallait. Quant à ses autres compagnons, ils ne tarderaient pas à dévoiler leur véritable caractère.

"Va y avoir des bulles ...". ces trois là étaient simplement les premiers et il ne manquerait pas d'y en avoir d'autres surtout si ce qu'ils faisaient sur Hoth portait ses fruits.

Elle ne doutait pas que la température au sein de leur petite communauté serait certainement plus ardente que la froidure extérieure.

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Elle reposa son verre et le fit tinter contemplant les vibrations à la surface jusqu'à ce qu'elles cessent.

La suite promet d'être intéressante....

Le calme avant la tempête :

Hoth, il y a quelques heures …

Encore une journée de routine sur la planète glacée. Mission de reconnaissance et de recherche d'informations. Dreyla commençait à trouver le temps long. L'inaction lui pesait et ce n'était pas les différentes sorties dans l'environnement gelée de la planète qui lui permettrait de rompre la monotonie ambiante qui semblait s'installer depuis quelques jours.

Un mouvement attira son attention et elle prit alors ses jumelles pour constater que ce n'était encore qu'un de ses paisibles animaux qui peuplaient cette planète peu accueillante.

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Voilà à quoi elle en était réduit, un vulgaire rôle d'explorateur des contrées polaires. Dreyla n'arrivait même plus à se souvenir la dernière fois qu'elle s'était servie de son blaster. Elle la chasseuse avait de plus en plus l'impression de servir de bergère à la faune locale. Cruelle déception. Toutefois, les rumeurs racontaient que la galaxie s'agitait et que les tensions entre Empire Sith et République Galactique s'accroissaient. Peut-être finirait-elle par retrouver un rôle correspondant davantage à son caractère où ses capacités seraient mises à meilleur profit.

Un bip sonore retentit , la réalité la rappelait tandis que ses rêves d'aventure et de gloire s'éteignaient à peine imaginés.

Un des droïdes d'exploration cafouillait visiblement et on avait besoin d'elle pour le remettre en état . Vu le climat ce n'était pas forcément étonnant que les circuits soient détraqués de temps à autre.

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L'informatique encore elle aimait bien ça , beaucoup plus que jouer les vulgaires éclaireuses. C'était d'ailleurs en partie pour cela que les Loups Blancs l'avaient recrutée. Elle reprit donc le chemin de la base.

Tout aller bouger, cela venait, elle le sentait...

Fichu Hutts avec leurs sempiternelles guerres des gangs. Voilà que Dreyla avait débarqué sur Hutta alors que ça flinguait à tout va. Les gardes à la tête de phacochères menaient une répression violente sur les Evocii tentant de se rebeller contre l'autorité Hutt.

Ils avaient voulu marchander avec les Hutts et ils avaient perdu. A vrai dire Dreyla n'avait aucun intérêt pour les magouilles politiques, tant qu'il y avait des crédits à se faire. Elle avait toujours se détacher avec une très grande facilité de toute notion de sympathie ou de sentiment tant qu'elle devenait riche.

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C'est ainsi que sa paire de blasters s'offrait aux plus offrants. Peu importe toute basse considération morale. Une petite fille à tuer, aucun problème tant que cela vient augmenter son pécule personnel. Epargner une cible, pourquoi pas tant qu'il y a plus à gagner qu'à perdre.

Dreyla était sur le fil du rasoir et c'est pour cela qu'elle n'aimait pas non plus rester longtemps au même endroit. Il valait parfois mieux se faire oublier sur une planète et laisser les choses se décanter avant d'y remettre les pieds un peu plus tard.

Son caractère imprévisible entraînant inévitablement des contrats sur sa tête. Cruelle destin pour tout chasseur de primes autant chasseur que proie.

Elle avait eu l'occasion de passer par Dromud Kaas pour éliminer quelques cibles , des contrats forts juteux d'ailleurs. Pour la première fois elle fit connaissance avec des représentants de la force. Curieux êtres vivants projetant des éclairs à tout va et agitant frénétiquement leurs sabres lasers. Dans l'ensemble, les Sith se croyaient supérieurs et témoignaient la plupart du temps de la condescendance et de l'arrogance. Mais bon, elle avait plus confiance en son blaster qu'à leurs prétendus pouvoirs même si l’électrocution était dans l'ensemble une sensation plutôt désagréable.

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Cependant, Dreyla avait découvert avec un plaisir non dissimulé que malgré tout les Sith saignaient et mourraient comme tout le monde. Toutefois, la chasseuse n'était pas une énergumène assoiffée par le sang et la souffrance. Cétait une tueuse certes mais froide et hygiénique et n'aimait pas les vastes démonstrations à forte dose d'hémoglobine. Mais bon, le mandataire du contrat avait parfois certaines lubies. Une tête en guise de trophées, un petit morceau de doigts. En tout cas, cela permis à Dreyla d'approfondir ses connaissances en anatomie alien.

La citadelle de Dromund Kaas était un endroit notable. Elle avait eut l'occasion d'y croiser des Révanistes et d'être initié aux cultes de Révane. Elle avait ainsi appris l'histoire de cet ancien Jedi devenu Sith. Mais bon, comme on lui avait proposé beaucoup d'argent pour se débarrasser de ces hurluberlus, elle n'avait pas hésité à vendre ses « amis » d'hier.

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