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E3 2012 et article JOL


Galliyan

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Courrier très intéressant avec une analyse assez objective de l'industrie.

On comprend pourquoi : joueurs et presses sont un peu en colère après les difficultés rencontrées par SWTOR

Un échec n'a pas simplement une conséquences financières pour EA et des répercutions sociales pour BIOWARE, cela a des répercutions sur l'ensemble de l'industrie du MMO en occident.

 

"À la veille de l’E3 qui ouvrira ses portes à Los Angeles le 5 juin prochain (chaque année, le salon est symbolique de la tumultueuse effervescence de l’industrie du jeu vidéo), il est aussi des mois où l’actualité vidéo ludique n’est guère réjouissante... comme ce mois de mai 2012 ponctué de vagues de licenciements dans tous les secteurs du l'industrie du jeu. En vrac, on a noté des restructurations chez Jagex (le Britannique abandonne le développement de son Web MMO 8Realms), au sein de Digital Chocolate (le développeur de jeux mobiles) ou chez THQ (qui pourrait être exclu des places boursières faute d’une valorisation suffisante), mais aussi et surtout les fermetures de Big Huge Games et 38 Studios (qui signaient le jeu de rôle Kingdoms of Amalur malgré des ventes honorables et développait le MMO Copernicus) suivi du licenciement, dit-on, de 40% des effectifs de Bioware Austin en charge de l’exploitation du MMORPG Star Wars The Old Republic (qui peine à fidéliser ses abonnés).

 

On pense évidemment aux salariés qui ont perdu leur emploi ces dernières semaines (l’industrie nord-américaine se mobilise pour les aider à se reclasser), mais on s’interroge forcément aussi sur la santé économique de l’industrie du MMO (des titres particulièrement onéreux à produire et à exploiter) et le futur du genre massivement multijoueur dans ce contexte.

 

La question était soulevée de longue date. On se souvient ainsi, en guise de cadeau empoisonné, de Blizzard qui avant le lancement de Star Wars The Old Republic s’était montré élogieux à l’égard des équipes de développement du studio Bioware, expliquant qu’au regard de son budget, le MMORPG serait important pour toute l’industrie du jeu massivement multijoueur (SWTOR devait attirer une nouvelle population de joueurs et faire croître la globalité du marché). Aujourd’hui juste cinq mois après le lancement du jeu, malgré les ressources de Bioware et le financement d’Electronic Arts, SWTOR a perdu plus de 20% de ses abonnés et l’exploitant est contraint de réduire ses coûts de fonctionnement drastiquement. Le (double) message est clair : SWTOR illustre les limites d’un certain gameplay (trop) linéaire qui peine à fidéliser et s’il était besoin, le MMORPG rappelle risque que représente un projet de cette envergure. De quoi refroidir les ardeurs des investisseurs les plus motivés.

Si l’avenir du marché du MMO ne repose évidemment pas sur les seules épaules de SWTOR, on constate néanmoins que dans la foulée, THQ (qui affiche portant un catalogue plutôt solide) n’a pas trouvé d’investisseurs susceptibles de l’aider à relancer le développement de son MMO Warhammer 40000 Dark Millennium Online (le MMO se mue en un jeu multijoueur moins ambitieux). Et l’exemple de 38 Studios est sans doute encore plus frappant. Au-delà des illusions (Curt Schilling avait investi – et a perdu – 50 millions de dollars de sa fortune personnelle pour réaliser son « MMO ultime », le projet Copernicus) et en plus d’erreurs de gestion, là aussi le développeur est confronté aux réalités économiques : les investisseurs (notamment l’Etat de Rhodes Island) refusent de suivre le studio qui affirme pourtant avoir trouvé un repreneur (selon Curt Schilling, volontairement écarté par les autorités de Rhodes Island). Le projet Copernicus est donc abandonné, le studio ferme ses portes et ses 379 salariés sont licenciés. À tort ou à raison, l’investisseur était manifestement effrayé par l’envergure du projet qui n’ira pas plus loin, laissant forcément un sentiment d’inachevé et de gâchis (et hasard ou coïncidences, l’éditeur attitré de 38 Studios n’était autre qu’Electronic Arts dont on imagine qu’il aurait pu soutenir son développeur... si SWTOR n’avait pas déjà été dans son catalogue avec le succès qu’on connait).

 

On le sait de longue date, les MMO sont des projets risqués car particulièrement coûteux et difficiles à porter, pour une rentabilité parfois un peu hasardeuse (n’est pas Blizzard qui veut). Et si on constate toujours des annonces de projets ambitieux commercialement (notamment en Asie, mais aussi de façon un peu plus marginale en Occident – on pense par exemple à The Elder Scrolls Online), à l’évidence le futur économique du genre pose question (quid des financeurs à l’avenir ?) mais aussi sur un plan ludique. Au regard des récents succès très relatifs (voire des échecs cuisants) d’une certaine forme de MMO, on pourrait imaginer l’émergence d’un nouveau type de gameplay massivement multijoueurs - moins linéaires, moins scénarisés et un peu plus ouverts. On commence déjà à le constater, on pourrait en avoir un début de confirmation tout début juin prochain dans le cadre de l’E3 2012."

Source : lettre de jeux on Line JUIN 2012- Rédacteur Uher

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Article plutôt claire et bien écrit ce qui deviens assez rare pour être souligné. Par contre au niveau du contenu rien de bien neuf, le monde du jeux vidéo est en crise (pas que lui par ailleurs) et donc celui des MMO. Serrait-il un jour possible qu'on ai par langue le nombre d'abonné actif à swtor? j'ai parfois l'impression que la perte touche particulièrement la "communauté" francophone
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Cette semaine dans le cadre de l'E3, Electronic Arts présentait pléthore de (nouveaux) titres souvent à gros budget. Pour autant, selon Franck Gibeau, « dans le futur, Electronic Arts sera une entreprise de free-to-play ».

 

Lundi dernier, en préambule de l'E3 2012, Electronic Arts dévoilait pléthore de (nouveaux) jeux dans le cadre de sa conférence pré-E3 - de Crysis 3 aux city builder SimCity et SimCity Social sur Facebook, du MMORPG The Old Republic au très sombre Dead Space 3 en passant par de nombreux titres estampillés EA Sport. Des licences multiples et une offre pour tous les goûts qui devrait continuer à s'étoffer puisque Frank Gibeau (président d'Electronic Arts Labels) profite de l'E3 2012 pour indiquer à CVG que « trois à cinq nouvelles licences » seront créées par son groupe pour accompagner le lancement de la prochaine génération de console (selon Frank Gibeau, les créations de nouvelles licences sont portées par le renouvellement hardware, alors qu'a contrario, le cycle de vie long d'une génération de consoles encourage plutôt à recycler des licences déjà éprouvées).

 

Mais au-delà de ses licences multiples, Electronic Arts revendique une stratégie gouvernée à la fois par la distribution digitale (notamment via sa plateforme de vente en ligne Origin qui entend rivaliser avec Steam), mais aussi par le développement des activités free-to-play du groupe.

Toujours selon Frank Gibeau dont les propos sont rapportés par le Monde, « dans le futur, Electronic Arts sera une entreprise de free-to-play, car ce modèle est bon pour les joueurs et pour les développeurs ». On connait l'argument : le free-to-play permet aux joueurs de tester des jeux en faisant tomber les barrières à l'entrée et Franck Gibeau y voit aussi un atout pour les développeurs de jeu qui peuvent s'adapter aux attentes des joueurs (à l'inverse des jeux vendus en boîte, une exploitation free-to-play permet d'envisager le jeu comme un service évolutif exploité dans la durée).

On se gardera évidemment de toutes conclusions hâtives (notamment concernant Star Wars The Old Republic, dont les 15 premiers niveaux seront néanmoins jouables en free-to-play d'ici juillet prochain), mais émanant d'un éditeur éditeur spécialisé dans l'exploitation de licence de poids et de titres à gros budget, la déclaration reste sans doute significative d'une certaine tendance. Et au-delà des conséquences économiques, on pourrait s'interroger sur les implications ludiques d'une telle tendance (les jeux payants et les jeux gratuits n'affichent pas les mêmes gameplays, ni les mêmes contenus).

Tag Business, E3, E3 2012, Electronic Arts, Évènement, Free to play

http://www.jeuxonline.info/actualite/35786/e3-2012-electronic-arts-imagine-avenir-free-to-play

Sources JOL / chroniqueur "Uther"

Edited by Galliyan
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  • 2 weeks later...
Le passage au free F2P n'est pas forcément une mauvaise chose, je connais beaucoup de gens qui voudrait jouer à swtor mais qui ne le font pas à cause de l'abonement. Mais je serrais daccord à condition que le jeux ne devienne pas pay to win et que le prix de l'abonement pour ceux qui choississent cette option baisse ^^.
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Le F2P est en fait ... Bien et pas bien.

-Bien pour certains car aucun frais, a part l'achat du jeux - style GW2 - couplé aux extensions, ce qui donne l'apparence d'avoir un jeu classique. Bien pour l'éditeur aussi, vu que certains aiment bien faire chauffer la CB, je prendrais comme exemple un F2P ou je traine a savoir World of Tank ou les chars prémiums sont acheté via la CB et que ... Ça marche très fort.

 

-Pas bien, parce que certains modèle pousse les gens a craquer le portefeuille pour être au niveau, et que forcément on trouve une facture largement plus salé qu'un abonnement classique.

 

Après, chacun se fait son idée de la chose et opte ou pas pour ce modèle. Mais vu les succés des F2P dernièrement, y a des chances pour que le modèle ce multiplie pour le gain des joueurs et aussi des éditeurs dans une moindre mesure.

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