Jump to content

Fzoul

Members
  • Posts

    20
  • Joined

Reputation

10 Good
  1. Ça va avoir du gout de DAoC (on a déjà le même lag qu'en prise relique donc ça commence bien) -Réduire l'importance du stuff PvP ou alors rendre accessible, via craft, un équipement équivalent. -Rendre le PvP sauvage attractif via une récompense globale (type relique DAoC) en plus ça créera une dynamique de faction. -Instaurer des BG persistants pour les tranches de levels avant le 50 (type vaux DAoC). -*Dream on* Ajouter une 3ème faction "non alignée". -Revoir le système de résistance aux CC.
  2. Fzoul

    Le vote en BG

    Je vote généralement comme ceci, dans l'ordre : - Guildmate ayant reçu le moins de médailles et qui a besoin de marques. - Joueur marquant (ayant bien joué ou sacrifié son "fun" à garder un point). - Heal m'ayant le plus soigné ou le meilleur heal du bg. - Celui avec le plus de points d'objectif, quand c'est significatif. Et sinon celui qui a le moins de medaille du bg.
  3. Oui fini les grenades incendiaires pour gagner quelques précieuses secondes Heureusement reste les sticky
  4. Corrigeons, le cycle d'un merco/commando qu'on laisse jouer. Personnellement rare sont les fois où en bg ou pvp sauvage, je peux appliquer le cycle optimal pour mono-dps. Il faut aussi CC, empêcher un type de se barrer trop vite avec le tir auto, zoner un peu, grenade pour prevenir un fufu, sans compter les skills pour se tirer d'un cac trop collant. Je ne connais que le commando artillerie, j'aimerais qu'on me montre et m'explique le cycle dps des autres classes pour comparer.
  5. Bad Padre production présente La chaîne Youtube du Clan Bad Neighbor Ainsi que nos récits Avis de recherche officiels [4 AV. TC] Trahison [0 AP. TC] Pressentiments [0 AP. TC] Retour dans le business Vous pouvez nous contacter directement sur notre forum et suivre nos aventures sur le forum officiel.
  6. Comme des enfants, ils dévoraient du regard les lieux. Un majordome coincé les menait vers les salons privés. Roken arborait sa démarche altière, de circonstance dans les couloirs du Sénat. Il savait paraitre aimable et hautain en même temps. Impressionner les faibles et flatter les puissants sont les deux clés pour une carrière réussie au sein de la politique galactique. Pieter tentait d’évaluer les risques potentiels mais ses yeux décrochaient à chaque serveuse croisée. -Merde, ils savent les choisir ici… Oolak estimait les objets pouvant s’escamoter facilement : les bijoux et même les couverts s’additionnaient. -350, oh ! 4350… Garac et Vyascheslav bombaient le torse en suivant Roken. -Si ces messieurs veuillent bien se donner la peine. Pieter faillit railler le ton qu’avait utilisé le majordome pour leur indiquer la porte menant au salon de Jilani. Il se ravisa et entra à la suite d’un Roken silencieux. Jilani était assis encadré par deux de ses molosses, un humain et un Twi’lek, tous deux armés de blaster lourd. Une serveuse lui versait un verre de nectar doré. -Conseiller Rokentrooll ! Approchez, asseyez-vous ! Il lui indiqua le siège à sa gauche. Le jedi s’y assit en saluant son hôte. Les autres pirates se déployèrent derrière lui -Bonsoir monsieur Jilani. Jilani présenta son verre à Roken et lui demanda : -Vous allez m’accompagner n’est-ce pas ? Le conseiller acquiesça. Jilani claqua alors des doigts vers la domestique qui obéissante vint se poster prestement auprès du Jedi pour le servir. Pieter lui offrit son plus beau sourire alors qu’elle regagnait le bar ou deux autres hommes de Jilani buvaient tranquillement. L’ancien soldat se renfrogna devant l’absence de réaction. -Que prendront vos hommes ? Garac claqua de la langue, il observait depuis le début le bar garni des meilleurs alcools de la galaxie et il avait déjà fait son choix. Il salivait d’avance, la sentence de Roken tomba : -Rien. La déception se lut dans les yeux de Garac. Vyacheslav haussa des épaules à l’attention de son camarade. Après un échange d’amabilité et de points de vue sur la politique du Sénat et divers dossiers en cours. Un sujet plus délicat fut abordé alors que le plat de résistance leur fut servi. Jilani engagea alors un tout autre sujet. -Voyez-vous mon cher, j’envisage d’étendre mon commerce. Et cela implique d’emprunter de nouvelles routes commerciales. Roken pressenti vers quoi allait dériver la discussion, et son hôte confirma -J’aurais alors besoin d’un sauf-conduit voir d’un appui dans la bordure extérieur et les pirates Neighboriens, d’après mes informations, peuvent me fournir les deux pour certaines routes. Il avala un morceau de viande en regardant Roken. -Ce genre de partenariat n’est évidemment pas gratuit, quelle est votre proposition Jilani ? Jilani sourit en saisissant son verre -Bien sûr, il en va de soi. En échange, un pourcentage sur les cargaisons vous sera remis. Qu’en dites-vous ? Roken se cala dans son fauteuil, coudes posés et mains jointes sous le menton. Pensif, il répondit calmement. Pieter opinait du chef derrière lui, cela lui semblait un marché honnête. -Connaissant votre florissante entreprise, c’est en effet intéressant. Mais il faudrait ce petit plus qui me permettrait de motiver les Bad Neighbor à ce qu’ils n’aillent pas voir ailleurs, au plus offrant donc ! Jilani paru à son tour songeur. Pieter appréciait silencieusement la manœuvre de Roken. -Qu’avez-vous en tête Conseiller ? Roken reprit son verre et but calmement les yeux fixés sur son hôte, puis le reposa. -La marchandise ayant la plus grande valeur, l’information. Non seulement vous vous assuriez solidement leur loyauté mais vous pourriez en tirer partis. Voyant Jilani attentif, il ajouta. -Vous avez des concurrents, et on dit de vous que vous êtes un homme très bien informé. Vous devez bien être prévenu des convois exceptionnels. Nous partager de telles informations serait un liant solide entre nos deux organisations. Jilani acquiesça -C’est en effet possible, mais ce genre d’informations comme vous l’avez souligné coute cher. Dans ce cas je serais amené à vous demander aussi des extras, pour reprendre vos termes. Roken sourit, il sentait le poisson au bout de la ligne, il n’aurait bientôt plus qu’à ferrer. Il laissa Jilani continuer -Et il s’avère que j’ai justement une épine dans le pied. J’aimerai que l’on m’en débarrasse rapidement et sans me poser de question. Roken s’appuya, coude sur la table. -Je vous écoute, jusque-là cela me semble envisageable. Cette épine a un nom ? Jilani baissa un peu de ton pour lui répondre. -Siir’dan, une pilote mirialan, qui n’a pas respecté la part du contrat qui nous liait. Si nous avons un accord, je vous fournirai d’avantage de renseignements sur cette schutta. Roken se cala de nouveau dans son fauteuil. -Nous avons un marché, si avec ces renseignements se trouve la route d’un cargo et le manifeste de sa cargaison. Roken se leva et tendit la main. Il fut imité par Jilani qui lui serra en déclarant. -Alors nous avons un marché. Roken sourit, il n’avait plus qu’à remonter doucement et sans à-coup le poisson. -Merci pour ce repas Sénateur Jilani, j’espère avoir de vos nouvelles d’ici peu. -Ce fut un plaisir Conseiller. Roken prit congés, immédiatement suivi par les autres pirates. Une fois sortis du restaurant, Pieter ordonna. -Oolak, les pilotes c’est ton rayon, trouve nous tout ce que tu sais sur cette Siir’dan, je doute que le zigue nous dira tout. Oolak opina du chef. -Ça marche, je m’y mets de suite. Roken approuva et continua -Je vais prévenir Oktar, nous allons avoir prochainement beaucoup de travail messieurs. Vyacheslav tiens-toi prêt tu vas bientôt pouvoir faire tes preuves. Il nous faudra la mirialan vivante et très coopérative. Pieter tapa sur l’épaule de Vyacheslav -Mais pas trop abimée non plus hein ! Roken réprimanda Pieter -Le travail avant le plaisir, Pieter. A quoi l’ancien soldat amusé répondit -Mais il s’agit précisément de ça ! A suivre…
  7. @Skynounou, avec un peu de retard, on avait pas vu ton post. Ce fut également un plaisir de croiser les blaster/laser avec vous. On avait appelé des renforts pour le 2ème assaut et essayé de mieux s'organiser aka "pas se jeter dans les gardes". On a fait une petite news et vidéo de la soirée si ça vous intéresse, ça se passe ici sur le 3ème post. Au plaisir de se combattre à nouveau.
  8. Il lançait encore et encore sa pièce l’air. Pieter essaya de l’intercepter mais il la manqua, ce qui ne tarda pas à faire naitre un sourire sur le visage d’Oolak. -Tu m’les brises avec ta pièce… Et puis il fout quoi Roken ? Oolak regarda son compagnon de bas en haut, il le voyait pour la première fois porter un costume. -Profites-en, pour une fois que tu fais un effort sur ta tenue. -T’as raison fous toi de ma gueule… Ca n’empêche qu’il est à la bourre. Oolak haussa les épaules et se remis à jouer avec sa pièce : -T’inquiètes, il va pas tarder... Il distingua justement le diplomate se dirigeant vers eux à travers la foule et le pointa du doigt. -Quand on parle du raivor. Pieter pesta. - Ah quand même ! Roken s’approcha des deux hommes bras écartés en signe d’apaisement -Bonsoir les amis, désolé pour mon retard. Mettons nous en marche je n’aimerai pas l’être d’avantage. Pieter et Oolak lui emboitèrent le pas. -T’as pu avoir plus de détails ? lui demanda Pieter. -Il y a quatre hommes avec lui sans compter les employés du restaurant dévolus à son service. Oolak ajouta : -D’après ce qu’on m’a rapporté, il n’est pas exceptionnel que des personnes disparaissent après avoir été invitées dans les salons privés du Skysitter. Roken regarda les deux hommes sans s’arrêter -En effet. Mais j’y pense vous ne deviez pas être trois ? Pieter lui répondit. -Affirmatif, quatre même. Garac sera d’la partie, il est avec Vyacheslav, surement déjà à nous attendre devant le resto. -Parfait, tenez-vous et tout ira bien. Pieter échangea un regard avec Oolak. -On sait se tenir Roken, nous prends pas pour des mynocks. Tu gères tant qu’il s’agit de parler, par contre si ça commence à sentir mauvais, je prends les commandes et on fait ça à ma manière, compris ? Roken s’arrêta, les deux hommes l’imitèrent. -J’ai une réputation ici, je tiens à la garder alors tu ferais mieux d’éviter de tirer sur tout ce qui bouge sinon... Pieter répondit vivement en s’approchant de lui presque nez à nez. -Sinon quoi ?! Tu vas me sortir tes tours de jedi ? Tu oublies à qui tu parles ?! Oolak s’interposa entre les deux hommes. -C’est plutôt vous deux qui vous vous oubliez et je suis sûr que vous n’aimeriez pas que le capitaine « sorte ses tours de jedi » si tout ça foire. En tout cas, moi pas ! Le jedi et le soldat toisèrent Oolak. Ils faisaient tous deux une bonne tête de plus que le contrebandier. C’est Roken qui prit la parole en premier -Tu as raison Oolak, le clan avant tout. Pieter reprit, en tapant amicalement dans le dos de ses deux comparses. -Ouais l’clan avant tout, en route les gars ! Et t’inquiètes pas Roken, je ne suis pas qu’un excité de la gâchette ! Roken le regarda avec un demi-sourire. -Oui tu es un obsédé aussi. Pieter répondit, feignant l’innocence. -Moi ?! Alors la non ! Puis il se mit à rire alors qu’ils apercevaient les néons du luxueux restaurant devant lequel deux silhouettes massives les attendaient. Garac et Vyacheslav engoncés dans des costumes de moindres qualités se fendirent d’un salut presque militaire à l’approche du trio. Pieter et Oolak réprimèrent un rire alors que Roken secoua la tête de dépit. Sur un ton cette fois-ci tout à fait militaire, Pieter leur ordonna : -Suivez nous et pas d’vagues les gars, on est dans la haute ce soir. Les portes du restaurant s’ouvrirent devant eux et ils restèrent bouche bée devant l’opulence des lieux. Roken habitué à de tels endroits ne s’en émut pas, il répétait intérieurement : -J’ai un mauvais pressentiment, il vont tout ruiner… A suivre...
  9. [0 AP. TC] Tatooine - Pillage. Oktar fulminait, fixant les étoiles visibles au travers du cockpit en transpacier, il demanda une confirmation : -Répète, elle s’est écrasée ou ? Pieter debout à côté du jedi regarda de nouveau le rapport sur son datapad: -Tatooine, aux abords de l’avant-poste impérial de Verath, coordonnées… Oktar tapa du poing sur l’accoudoir de son fauteuil et s’adressa au navigateur : -Direction Tatooine immédiatement ! Il se tourna vers Pieter : -Prépare les hommes, il nous faut absolument cette cargaison ! L’ancien soldat sourit puis consulta de nouveau les données de leurs hommes déjà sur place. -Pas d’problème, par contre j’doute qu’on soit assez. Ils vont déjà avoir du mal à tenir l’épave et d’après les transmissions interceptées, les impériaux ont des renforts en route. Oktar, coudes posés sur ses accoudoirs, croisa les doigts. Puis il se mit à sourire alors que le vaisseau entrait en hyperespace : -Ne t’inquiète pas, j’ai une idée, la République est pleine de bonnes âmes toujours prêtes à aider. Pieter se mit à rire en quittant la passerelle de commandement. -Tu salueras cette saloperie de gratte-papier de Roken pour moi. Je vais veiller à ce qu’on exfiltre la cargaison discrètement du coup. Le jedi déclencha l’holoprojecteur où se dessina la silhouette du diplomate en poste sur Coruscant. -Roken, j’ai besoin que tu informes nos chers amis républicains qu’une navette de marchands s’est écrasée sur Tatooine et que les survivants sont à la merci des impériaux. Nous avons besoin de renforts pour les secourir. Roken haussa un sourcil : -On fait dans l’humanitaire maintenant ? Oh tu parles de celle qu’on devait intercepter… -Enrobes ça comme tu sais le faire, je te fais confiance. Roken souffla bruyamment : -J’ai un mauvais pressentiment. [hrP] La suite en Screenshot : Face à face Merci à tous les impériaux ayant fait le déplacement pour nous combattre ainsi qu'aux républicains venus nous prêter main forte [/hrP]
  10. [9 AV. TC] Réputation. -Qu'est-ce que la réputation ? Le vieux truand dans son costume impeccable faisait les cent pas tranquillement autour de sa nouvelle recrue. Son accent à couper au couteau raclait chaque consonne et enrobait les voyelles d'une intonation grasse. Oktar restait au milieu de la pièce ne sachant pas quoi répondre regardant celui qui l'avait recueilli dans sa "famille". Le vieil homme s’arrêta et son regard plein d'intelligence et de force pénétra celui du jeune jedi déchu. -La réputation, alors ? Un peu gêné, Oktar répondit pas très sûr de lui : -C'est ce que les gens pensent de vous ? -Non, non, non. La réputation, et il reprit sa déambulation, ce sont ce que les gens disent de vous. Il émit un sourire complice à l'encontre de Oktar. Les rumeurs, dit-il en insistant sur la dernière syllabe. Par exemple, la tienne, ta réputation ce sont des rumeurs, uniquement des rumeurs. Et pour toi, ma réputation ce n'est aussi que rumeur. Aucunes de nos réputations ne sont des faits avérés pour l'un comme pour l'autre. Il se dirigea vers une petite fenêtre donnant sur un petit local dissimulé au fond de son bureau de cette cantina privée où jamais un seul client n'y entrait. Il porta l'index vers l'interphone juxtaposant la petite fenêtre. -Approche mon garçon. Oktar s'approchant méfiant pour jeter un œil à l'intérieur de la pièce. Un homme assis sur une chaise, un poignard à la main patientait à côté d'un autre pendu par les pieds à un crochet. -Tu peux commencer Azad, tiens moi au courant si notre ami a retrouvé la parole. Un cri d'horreur et de douleur se fit entendre lorsqu'il relâcha le bouton de l'interphone. -Maintenant, tu sais que ma réputation est un fait.
  11. [4 AV. TC] Confiance. Le tribunal était silencieux, son centre baigné dans la lumière de l'atrium artificiel. Il était silencieux mais la tension était palpable. Le juge, les jurés, le procureur de la République, les quelques Jedi présents, le public, tout le monde attendait, crispé que l'accusé entre et reçoive le plus vite possible sa sanction. Car ce criminel allait comme les autres, être jugé sur place et rapidement sur Corellia. Pieter Beneseph, escorté par une multitude d'agents de la Corsec, avançait les mains liées. Sa carrure imposante et son regard froid intimidait les journalistes à l'affut du moindre commentaire d'un des criminels les plus recherchés de la galaxie. Les charges étaient lourdes et bien trop nombreuses pour les énumérer mais le fait qu'il soit déserteur rajoutait une difficulté de plus à son cas. On lui avait proposé de tout déballer pour sauver sa peau. S'il balançait le nom de tous les complices tapis dans l'ombre des Pirates Neighboriens, la justice se montrerait clémente à ce qu'on lui avait promis. Même si tout le monde savait que s'il ne balançait pas, cette justice allait lui faire carton plein. On le fit entrer dans la grande salle où son destin allait se jouer. Il avait le choix. Peut-être que si... non, hors de question de balancer. Qu'ils aillent se faire mettre ces salopards. Jamais il ne balancerait. Il allait en baver, au trou, sur une planète pourri pendant des décennies mais tant pis, on finirait bien par le libérer ou au pire il trouverait bien un moyen de s'évader. Leurs visages, il devait retenir les visages de ces fils de schutta de jurés, et ce druk de juge, son nom, oui son nom, le nom c'est toujours important quand on veut anéantir une famille entière. Si ça se trouve, sa femme a un goût de miel, peut-être qu'elle aimerait se faire secouer un peu, qui sait ? Alors il allait sûrement s'amuser un peu avec eux, pour en prendre le plus possible, se faire passer pour le cerveau du groupe peut-être, même s'ils savaient que c'était faux. Passer cette épreuve avec panache et sortir en fanfare, ou simplement leur prédire à tous leur mort prochaine. En une seconde il photographia mentalement tout, tout ce qui lui permettrait de tenir une vie dans la rage et la rancune en attendant la vengeance. Et là il vit, dans le public un visage familier. Le visage de celui qui œuvre en secret pour le clan au beau milieu du sénat. Un signe furtif de l'homme lui fit comprendre une chose simple : il ne moisirait pas longtemps en prison.
  12. [4 AV. TC] Trahison. A l'instant où le cargo se posa sur Corellia, il senti que quelque chose avait changé. Sa perception de la force lui fit comprendre ce qui l'attendait sur la plateforme de la station. Une voix se fit entendre dans l'intercom du vaisseau : -Ici la Corsec, vous êtes encerclés et votre vaisseau est sous rayon tracteur. Vous ne pouvez pas vous échapper. Sortez les mains en évidence. Oktar restait figé, son regard dans le vide, il demeurait face à la porte du sas de sortie. Les pirates Neighboriens attendaient une réaction de leur chef. Pieter son second, porta la main à sa ceinture prêt à empoigner ses détonateurs thermiques. -Des Jedis sont là, lança Oktar comme pour l'interrompre. D'un geste de la main, Oktar ouvrit la porte à distance. L'équipage interloqué regardait le Jedi déchu les envoyer vers un destin dont ils étaient tous sûrs et certains de ne jamais connaître depuis qu'il avait pris la tête du clan. Ils ne comprenaient pas ce geste. Pourquoi ne pas se battre, tenter une sortie avec panache en fonçant dans le tas ? Et c'est lorsque qu'ils furent éblouis par les lueurs bleues et vertes de dizaines de sabrolasers accompagnant les armes lourdes des forces de police de Corellia que l'évidence même les rendit muets. Un sourire en coin, Oktar s'avança vers les hommes qui le tenaient enjoue, regardant les Jedis de la république dans les yeux l'un après l'autre. -Le gros nous a doublés, dit-il avant de quitter le vaisseau. Les pirates Neighboriens furent jugés rapidement par un tribunal républicain. Les Jedis enfoncèrent le clou en ce qui concernait Oktar, dévoilant son passé et la raison pour laquelle il avait été banni de l'ordre. Les pirates furent condamnés aux travaux forcés à perpétuité sur la planète prison Kessel. Quant à Oktar, la république ne possédant pas de prison pouvant tenir emprisonné un utilisateur de la force, fut confié aux Jedis qui le retinrent en captivité dans une prison secrète sur Coruscant. Quelques années plus tard, dans sa geôle, Oktar reçu la visite du traître Suly Duke qui venait l'informer avec grand plaisir de ses nouveaux privilèges de chef d'un clan de pirate. Le prisonnier avait écouté, sans rien dire, toujours le même sourire en coin. Quand Suly décida qu'il était temps de se retirer, il lui lança d'un air fier et provocateur : -Hé oui mon pauvre petit padawan, la roue tourne. Son amusement laissa place à la crainte quand il vit que le sourire en coin céda la place au masque de la cruauté qui constituait l’essence même du Jedi déchu. -Ça n'a aucune importance pour ceux qui sont au centre, siffla-t-il d'une voix empreinte du côté obscur de la force. Suly, déstabilisé fit un pas en arrière. La peur se lisait dans ses yeux. -Je t'aime bien Suly, je te tuerai en dernier. Le traître quitta la cellule en hâte. Un coup d’œil furtif par-dessus l'épaule et il lui sembla que l'obscurité avait envahi la pièce jusqu'à ce qu'on ne distingue avec difficulté une forme plus sombre encore attirer et absorber l'obscurité, deux lueurs rouges à la place des yeux.
  13. [0 AP. TC] Pressentiments. Roken bailla discrètement. Il suivait, ou plutôt subissait, depuis deux heures la commission d’enquête sur l’impact de l’augmentation de production de céréales sur la faune locale de Chandrila et ses possibles conséquences environnementales et économiques. En tant que spécialiste du transport et commerce dans les mondes du noyau, sa présence au sein de la commission était tout à fait justifiée, pour autant son seul intérêt se trouvait dans un autre membre de l'assemblée. Stryx Jilani, un humain d’une cinquantaine d’années. Il était un des principaux importateurs de denrées sur Coruscant, son entreprise était florissante depuis des décennies. D’après les informations qu’il avait obtenues, cet homme travaillait pour ou avec l’Empire. Il leur transmettait des informations sur les convois importants. En soit, cela ne lui posait pas forcement problème, mais il y avait une opportunité à saisir. Jilani, d’après les dires de son informateur, avait à disposition une véritable petite armée d’indics dans la majorité des sociétés de transports du noyau. S’il pouvait mettre la main sur ce réseau et évincer Jilani, il contrôlerait alors un formidable outil pour alimenter le clan. De telles informations sont une mine d’or pour tout pirate. Les coups répétés de maillet annonçant la fin de la séance le sortit de sa rêverie. Il se leva prestement pour suivre sa cible. Il tua dans l’œuf, d’un mouvement de main, une possible longue et inintéressante discussion avec un commissionné désirant débattre de la réunion et sortit de la pièce. Il faillit réitérer le même refus mais se ravisa à la vue de l’interlocuteur : -Monsieur Rokentrooll ? Stryx Jilani l’attendait dans le couloir main tendue. Roken lui sera la main sans laisser transparaitre sa surprise, la formation au temple Jedi n’avait pas eu que des mauvais côtés : -Oui ? monsieur Jilani. Jilani lui fit signe de continuer de discuter tout en marchant : -Cela m’a fait plaisir de voir votre nom sur la liste de cette commission, je me suis dit : Enfin je vais pouvoir discuter et débattre avec cette intéressante personne. Que diriez-vous de me suivre à mon cabinet pour y déjeuner ? Le Jedi lui sourît alors qu’ils arrivaient à la galerie principale du Sénat : -C’est également un plaisir Monsieur Jilani, seulement veillez à ne pas prendre ombrage de mon refus. Mon emploi du temps est extrêmement chargé aujourd’hui. Remettons donc cette entrevue à un moment ultérieur. Jilani contrit acquiesça : -N'ayez crainte, je comprends tout à fait, puis je vous inviter alors au Skysitter dans mon salon privatif pour le diner de demain ? Roken tendit la main : -Ce sera avec grand plaisir, monsieur. L’entrepreneur lui serra en souriant : -Bien à demain alors ! Roken pris alors congés d’un signe de tête et se dirigea prestement vers l’aire de stationnement des speeders. Il grimpa à la hâte dans le sien, faisant un vague signe à son chauffeur, qui démarra aussitôt en direction de ses appartements. Le conseiller Jedi jouait avec le clapet de son comlink, ses pensées tournées vers le rendez-vous de demain soir. Qu’est-ce que Jilani savait de lui ? Pourquoi une invitation si précipitée ? Que prévoir pour demain ? Il activa enfin le communicateur et se brancha sur la ligne sécurisée : -Oktar tu me reçois ? Une voix calme lui répondit : -Qu’il y a-t-il Roken ? Je sens comme une urgence. -Exactement, du moins cela peut en devenir une. J’ai été contacté par notre ami commun qui désire s’entretenir en privé avec moi au Skysitter. -Je vois, crains tu un piège ? Si c’est le cas j’imagine que tu me contactes pour une escorte. -En effet, il me faudrait quelques Bad Neighbor pour assurer ma tranquillité. Et il faut qu'ils soient présentables, je ne voudrais pas qu'on me voie en mauvaise compagnie dans un endroit pareil. Il entendit l’amusement d’Oktar : -Oolak et Pieter sont sur Coruscant justement en ce moment, ils devraient faire l’affaire, et il y a aussi le nouveau Vyacheslav. Une bonne alliance de présentabilité et d’intimidation, tu ne trouves pas ? Roken sourit : -Oui cela devrait être parfait. Dis leur de me rejoindre demain, après la dernière session ordinaire du Sénat, devant le consulat Kel dorien, nous ferons le reste du chemin ensemble, j’en profiterai pour leur faire un briefing. -Je leur transmet le message, mon ami. Et fais en sorte que ta jeune assistante ne soit pas là, cela risquerait d’interférer avec le sérieux de Pieter. -Cela va sans dire. Encore merci, je te recontacterai demain après l’entrevue. Que la force soit avec toi. Oktar répondit d’un ton sec avant de couper la communication abruptement : -Elle l’est. Au revoir. Roken fit la grimace en rangeant son comlink, Il avait pris l’habitude d’utiliser cette formule d’usage et Oktar ne l’appréciait pas du tout. Chaque oubli le lui rappelait. Il se perdit de nouveau dans ses pensées, il essayait de prévoir toutes les conséquences possibles de la rencontre avec Jilani et ça ne s’arrêterait que lorsque son but serait atteint. A suivre…
  14. [0 AP. TC] Retour dans le business. Il ouvrit un œil et distingua vaguement l’heure sur sa montre -Merde ! Il s’assit dans le lit et se pinça l’arête nasale, signe avant-coureur d’un mal de crâne, ça faisait 3 jours qu’il ne dormait que 2 ou 3h. Il ne souffrait ni d’insomnie ou de surcharge de travail, il avait juste passé la majorité de son temps entre les bars et les filles. 3 jours c’était vraiment peu pour rattraper 4 années passées dans les mines, mais il fallait se remettre au boulot, il faut des crédits pour pouvoir se payer ces petits plaisirs. Et Oktar et lui ayant déjà rencontrés une recrue potentielle, il fallait aller s'en occuper. -F’chier… encore une jedi… elle a l’air de pèter plus haut qu’son cul celle-là en plus… Il se frotta la tête, ébouriffant encore plus ses cheveux, et se leva difficilement en repoussant la jambe de la professionnelle ayant partagé sa nuit et réduit à peau de chagrin son capital. Il récupéra ses affaires disséminées dans la pièce tout en vérifiant qu’il ne lui manquait rien. Il s’habilla rapidement en maugréant, il avait déjà une heure de ******. Et alors qu’il s’apprêtait à refermer la porte derrière lui, la fille à demi-réveillée le menaça : -J’te connais Pieter ! Repose tout ! Même si elle ne le regardait pas, il fit sa moue, peu réussie et généralement vaine, d’innocent. -Quoi ? J’t’ai rien pris ! -Mouais, c’est ça. Aller ! Ne m’oblige pas à appeler Vorbo et Krol ? dit elle, un sourire se dessinant sur son visage. Vorbo et Krol, les chiens de garde du bordel, un Amanin et un Weequay, autrement dit il ne vaut mieux pas avoir à faire à eux. Elle eut donc pour seule réponse le bruit de ses propres crédits posés sur la table, suivi d’un juron étouffé : -F’chier… La porte se referma alors qu’elle riait, il n’y fit pas attention et traversa le long couloir en slalomant entre les détritus et les rebuts vivants tout en fixant son plastron en plastacier. L’accueil était un peu plus propre vu qu’aucun être vivant, normalement pensant, ne se risquerait à dormir non loin de Vorbo et Krol. Il leur fit un signe de tête et passa les portes d’un pas décidé et fut instantanément arrêté par des trombes d’eau. -Journée d’merde, j’ai un mauvais pressentiment. Il regarda le ciel, ou du moins le peu qu’on pouvait en voir aussi bas dans la cité-planète. Il ne bougea pas restant sous la pluie, sorti l’avis de recherche et l’examina. -Au moins elle est pas dégueu à r’garder. Il retourna le bout de papier et relu la note manuscrite dont l’encre commençait à couler. « Veille à la tenir informée des règles et fais-moi un rapport sur ses aptitudes rapidement. O. » Il glissa le papier dégoulinant sous son plastron et repris son chemin vers les bas-fonds. Elle allait en baver pour sa première journée au sein du clan. Jedi ou pas, non seulement parce qu’il était de mauvais poil mais surtout pour s’assurer qu’ils pourraient tous compter sur elle dans les moments critiques.
×
×
  • Create New...